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Un coup dur pour la restauration bretonne et pour la commune de Lannilis qui perd brutalement une référence gastronomique. Les raisons : la conjoncture économique peu favorable et surtout un conflit familial ont amené Jean-Luc L'Hourre à demander une liquidation judiciaire devant le tribunal de commerce de Brest. Trois fois étoilé au Michelin, il était revenu en 2007, dans son pays d'origine à Lannilis (29). Il avait repris l'établissement familial, L'Auberge des Abers, avec sa compagne Anne-Laure Brouzet, oenologue originaire de Montpellier (34).
"Je suis prêt à rebondir"
Jean-Luc L'Hourre a eu un parcours très riche : la Tour d'Argent à Paris, le Château de la Potelière dans le Gard (30) où il obtient sa première étoile et une seconde étoile au Manoir de la Potelière à Bellerive, dans le Périgord (24). Un an après son retour à Lannilis, il obtient sa 3e étoile. C'est en 2000 qu'il est sacré Meilleur ouvrier de France (MOF), une belle récompense. En 2010, il présidera le jury des Meilleurs ouvriers de France à Dinard (35).
Le chef qui a du caractère n'entend pas baisser les bras et garde la tête haute : "Je suis aujourd'hui, dit-il, sur le marché de l'emploi. À 52 ans, je suis prêt à rebondir, je reste passionné par mon métier de cuisinier, j'ai mes cartons de recettes et mes tenues de chef." Il précise qu'il ne reprendra pas un autre restaurant, mais pourquoi pas devenir chef dans une chaîne hôtelière en France ou à l'étranger.
"Je suis prêt à rebondir"
Jean-Luc L'Hourre a eu un parcours très riche : la Tour d'Argent à Paris, le Château de la Potelière dans le Gard (30) où il obtient sa première étoile et une seconde étoile au Manoir de la Potelière à Bellerive, dans le Périgord (24). Un an après son retour à Lannilis, il obtient sa 3e étoile. C'est en 2000 qu'il est sacré Meilleur ouvrier de France (MOF), une belle récompense. En 2010, il présidera le jury des Meilleurs ouvriers de France à Dinard (35).
Le chef qui a du caractère n'entend pas baisser les bras et garde la tête haute : "Je suis aujourd'hui, dit-il, sur le marché de l'emploi. À 52 ans, je suis prêt à rebondir, je reste passionné par mon métier de cuisinier, j'ai mes cartons de recettes et mes tenues de chef." Il précise qu'il ne reprendra pas un autre restaurant, mais pourquoi pas devenir chef dans une chaîne hôtelière en France ou à l'étranger.
Publié par Jean-Yves Tournellec
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