Fred Ghintran, une success-story à la niçoise

Nice (06) Entrepreneur aux multiples casquettes, le président de la branche restauration de l’Umih 06 est aujourd’hui à la tête de plusieurs restaurants emblématiques à Nice. Retour sur un parcours riche de succès.

Publié le 18 avril 2025 à 14:15

Dans un secteur en perpétuelle évolution, Fred Ghintran se distingue par sa capacité à se réinventer. À 18 ans, il découvre le monde de la restauration au Star’s n Bar à Monaco. D’expériences en rencontres, il se découvre alors une vocation pour l’entreprenariat – il est diplômé de l’EDHEC Business School –, se lance le monde de la restauration à et ouvre, à 25 ans, un camion à pizza avec son frère, Christophe. “C’est comme ça que nous nous sommes lancés dans la restauration”, explique-t-il. La pizzeria Les Deux Frères voit alors le jour. “On l’a vendue, puis on a lancé la brasserie Le Métropole à Auchan puis La Niçoise et USA Pizzeria sur le boulevard Gambetta. On est même partis dans le Var pour reprendre deux affaires pendant une saison”, ajoute-t-il. Mais c’est à Nice que le duo développe véritablement sa marque de fabrique.

Avec le rachat du Garnier, ils réalisent 1,2 M€ de chiffre d’affaires dès la première année. Autre succès : le rachat pour 1 M€ d’une célèbre institution niçoise, Le Félix. L’affaire est revendue pour la bagatelle de 5 M€ fin 2023. Même recette pour le Milo’s, devenu Oscar, et passé de 1,4 M€ à 3 M€ de CA.

 

Des anciens employés, devenus des associés

Dernière opération en date, le rachat du Club Player, rebaptisé Carré d’or, pour 1,5 M€. “On vise un chiffre d’affaires de 2,2 M€ sur la première année. En mars, on a déjà fait + 40 % par rapport à l’ancien propriétaire”, se réjouit-il. Si la réussite est au rendez-vous, Fred Ghintran insiste sur un ingrédient fondamental : l’humain. Au Carré d’or, ses anciens employés sont devenus ses associés comme Inès, aujourd’hui directrice générale.

Président de la branche restauration de l’Umih 06, Fred Ghintran prévoit de lancer un nouveau concept de restauration, toujours à Nice. Il garde cependant un avis critique sur l’environnement économique : “J’aime créer, j’aime bosser… mais aujourd’hui, c’est dur d’entreprendre en France.” Malgré tout, il reste convaincu que la restauration est un métier d’avenir, riche de sens et d’opportunités. “Une affaire bien placée, une carte cohérente, des équipes motivées, un accueil irréprochable… et surtout, l’envie de faire plaisir aux Niçois… c’est ma recette !”


Publié par Anne LOMBARDO



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