Avec ce rachat, le Club Méditerranée a donc les mains libres pour poursuivre la stratégie impulsée par son président, Henri Giscard d'Estaing, le positionnant sur le très haut de gamme et accentuant son développement à l'international. Cette stratégie, mise en place il y a dix ans, privilégie l'ouverture de villages haut de gamme (4 ou 5 tridents). "Le Club, en 2013, avait réussi à maintenir sa rentabilité opérationnelle tout en poursuivant sa montée en gamme", a déclaré Henri Giscard d'Estaing, lors de la dernière présentation des résultats du groupe.
Un développement vers les pays à croissance rapide
Le Club s'est aussi développé à l'international, notamment en Chine, avec de nouveaux villages très haut de gamme ou des hôtels de luxe. L'alliance conclue par Fosun et Nelson Tanure devrait ainsi permettre au Club de mieux s'implanter dans des pays à forte croissance et qui disposent de nombreux clients avec un haut pouvoir d'achat (Brésil et Chine, notamment), et de compenser la baisse de fréquentation en Europe en raison de la crise.
Enfin, les petits actionnaires - qui ont vu l'action passer de 17 € en mai 2013 à 24,60 € en décembre dernier - sont les heureux gagnants de cette bataille internationale. Pour les employés du Club en revanche, l'heure est à l'expectative, tant que la nouvelle direction n'a pas dévoilé sa stratégie.
Publié par Catherine AVIGNON