Le 1er août dernier, une petite fille de 22 mois avalait un jus de raisin maison au restaurant La Fontaine des Bretons à Pornic. Malheureusement, c’était du détergent pour lave-vaisselle. L’enfant a été gravement brûlée et conduite à l’hôpital où elle a été placée en coma artificiel. Les dernières nouvelles données par son père sur RTL ne sont guère brillantes. "Physiquement, elle commence à aller mieux, elle reparle correctement. En revanche, au niveau de son alimentation, c'est une catastrophe. Son œsophage est toujours sévèrement brûlé. Elle ne peut toujours rien ingérer." Si bien que la seule façon de l'alimenter est d'utiliser une sonde directement reliée à son estomac. Le père veut « qu'un responsable soit clairement identifié et qu'on sache pourquoi ça s'est passé de cette façon-là ». Il réclame « une réparation du préjudice ». Il attend les résultats de l'enquête en cours pour blessures involontaires à laquelle le restaurant participe de son mieux.
Du côté de l’établissement, le jour du drame et le lendemain, la direction s’est exprimée sur les réseaux sociaux, soulignant son soutien à la famille, sa détermination à investiguer sur les circonstances de l’accident et les actions menées immédiatement comme la « modification au niveau de nos lave-verres et lave-vaisselle, pour que les produits d'entretien soient directement connectés à la machine et supprimer les manipulations de produits à y verser ».
Trois semaines après la catastrophe, le 22 août, toujours sur Facebook, le restaurant plaide « un enchainement d'erreurs humaines qui ébranlent les dispositifs qualité et sécurité pourtant mis en place ». Ce nouveau communiqué révèle aussi la violence des réactions suite au drame. « Nous avons témoigné factuellement et en transparence sur nos réseaux sociaux, posts qui ont donné lieu à des réactions de compréhension et d'encouragement, également à des réactions d'une violence que les circonstances, aussi graves soient elles, ne peuvent justifier envers un personnel profondément touché par l'accident ». La direction a donc supprimé ses posts Facebook et les commentaires attenants sans y répondre. « Nos équipes ont été confrontées avec gravité et humilité aux conséquences de négligences humaines contre lesquelles elles sont pourtant formées. Elles ont également été touchées en tant que parents (…) ».
La Fontaine aux Bretons poursuit son travail auprès de ses équipes pour sécuriser les procédures et d’autres mesures seront prises. Elle indique qu’elle continuera « à communiquer avec transparence sur ces suites » en espérant « de tout coeur le rétablissement rapide de cette enfant ».
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Publié par Nadine LEMOINE
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