Jeudi 29 octobre, Daniel Seydan, les traits tirés, essaie de se réjouir du soutien des habitants : 500 personnes ont déjà signé la pétition qu'il met à disposition des quidams, sous une tente plantée place des Cordeliers, en plein centre d'Auxerre, depuis quatre jours. Il revendique le titre de victime collatérale d'une liquidation judiciaire. Il fait la grève de la faim, l'ultime recours pour alerter la société du combat qu'il mène. Sa femme, Eva, elle aussi tente un sourire : la pétition qu'elle a lancée sur Facebook depuis trois jours en est à plus de 4 000 fans. L'affaire remonte à 2007. Propriétaires du café, bar, tabac, restaurant, La Vieille Ferme, à Diges, depuis 2005, ils sont confrontés, en 2007, à un incendie. « Nous avons fait le repas de la foire aux châtaigne le dimanche. Il y avait plus de cinquante convives. Le lendemain, il était prévu que nous partions quelques jours en vacances Angleterre et ça s'est passé dans la foulée. L'enquête a conclu que l'incendie était partie de la machine à café. Quand on est revenus, nous étions désespérés. Tout ce qu'on avait construit venait de partir en fumée ». Daniel Seydan était manageur dans l'hôtellerie-restauration Outre-Manche avant de s'installer en France, préférant à l'époque la langue de Molière à celle de Shakespeare pour l'éducation de ses enfants. Notre patron, manches retroussées, repart dans les travaux (il avait eu une première dose au rachat de l'établissement) en faisant appel à une petite entreprise de maçonnerie locale. Le devis lui paraît correct et les travaux commencent. Patatra… « Au bout de quelques temps, je me suis rendu compte que ce maçon, qui dirigeait son entreprise, ne respectait pas le devis. Le document prévoyait une chape allégée en haut, il a posé une chape lourde. Il devait placer trois poutres 40 par 40, il n'en met que deux, etc. » Daniel Seydan prend un huissier pour faire constater l'évolution des travaux. « Il y a mal façon. Les poutres ne tiennent pas. Pour rouvrir, on doit tout reprendre et cette fois à nos frais. Sinon, nous perdions tout », mais l'entreprise de maçonnerie répond désormais aux abonnés absents. Une bataille judiciaire commence. Classique dirons-nous. Les experts donnent raisons à l'exploitant de La Vielle Auberge. « Nous sommes allés devant le TGI mais entre temps le maçon s'est mis en liquidation. Et là, une succession de faits que j'estime inadmissible l'ont mis à l'abri. Il a été jugé, j'ai gagné et pourtant on m'a dit que je toucherais rien alors que j'ai plein d'éléments qui prouvent le contraire » souligne Daniel Seydan. L'affaire n'est pas simple, surtout que le fameux maçon a été depuis condamné pour travail au noir confie Daniel Seydan, qui reste convaincu qu'il y a dysfonctionnement de la justice. « J'ai écrit à toutes les instances et personne ne me répond, est-ce normal ?"
Estimant être lésé par la justice, il fait la grève de la faim
Yonne Le patron du café, bar, tabac, restaurant de Diges – La Vieille Ferme - Daniel Seydan, installé sous une tente place des Cordeliers, en plein centre d'Auxerre, fait depuis le 26 octobre la grève de la faim. Il s'estime lésé par la justice.
Jeudi 29 octobre, Daniel Seydan, les traits tirés, essaie de se réjouir du soutien des habitants : 500 personnes ont déjà signé la pétition qu'il met à disposition des quidams, sous une tente plantée place des Cordeliers, en plein centre d'Auxerre, depuis quatre jours. Il revendique le titre de victime collatérale d'une liquidation judiciaire. Il fait la grève de la faim, l'ultime recours pour alerter la société du combat qu'il mène. Sa femme, Eva, elle aussi tente un sourire : la pétition qu'elle a lancée sur Facebook depuis trois jours en est à plus de 4 000 fans. L'affaire remonte à 2007. Propriétaires du café, bar, tabac, restaurant, La Vieille Ferme, à Diges, depuis 2005, ils sont confrontés, en 2007, à un incendie. « Nous avons fait le repas de la foire aux châtaigne le dimanche. Il y avait plus de cinquante convives. Le lendemain, il était prévu que nous partions quelques jours en vacances Angleterre et ça s'est passé dans la foulée. L'enquête a conclu que l'incendie était partie de la machine à café. Quand on est revenus, nous étions désespérés. Tout ce qu'on avait construit venait de partir en fumée ». Daniel Seydan était manageur dans l'hôtellerie-restauration Outre-Manche avant de s'installer en France, préférant à l'époque la langue de Molière à celle de Shakespeare pour l'éducation de ses enfants. Notre patron, manches retroussées, repart dans les travaux (il avait eu une première dose au rachat de l'établissement) en faisant appel à une petite entreprise de maçonnerie locale. Le devis lui paraît correct et les travaux commencent. Patatra… « Au bout de quelques temps, je me suis rendu compte que ce maçon, qui dirigeait son entreprise, ne respectait pas le devis. Le document prévoyait une chape allégée en haut, il a posé une chape lourde. Il devait placer trois poutres 40 par 40, il n'en met que deux, etc. » Daniel Seydan prend un huissier pour faire constater l'évolution des travaux. « Il y a mal façon. Les poutres ne tiennent pas. Pour rouvrir, on doit tout reprendre et cette fois à nos frais. Sinon, nous perdions tout », mais l'entreprise de maçonnerie répond désormais aux abonnés absents. Une bataille judiciaire commence. Classique dirons-nous. Les experts donnent raisons à l'exploitant de La Vielle Auberge. « Nous sommes allés devant le TGI mais entre temps le maçon s'est mis en liquidation. Et là, une succession de faits que j'estime inadmissible l'ont mis à l'abri. Il a été jugé, j'ai gagné et pourtant on m'a dit que je toucherais rien alors que j'ai plein d'éléments qui prouvent le contraire » souligne Daniel Seydan. L'affaire n'est pas simple, surtout que le fameux maçon a été depuis condamné pour travail au noir confie Daniel Seydan, qui reste convaincu qu'il y a dysfonctionnement de la justice. « J'ai écrit à toutes les instances et personne ne me répond, est-ce normal ?"
Vidéos-Podcasts
Newsletter
Ne Ratez plus l'actualité , abonnez-vous à la newsletter quotidienne !
Dernières offres d'emploi
Chef de cuisine H/F
29 - BREST
Cabinet AARH - Armelle AUGUSTE Recrutement Hôtellerie Recrute pour son client: CHEF DE CUISINE F/H - CDI - HOTEL 4* - BREST 4 collaborateurs - 40 couverts. Salaire 45K€ environ selon profil. Postulez en ligne sur notre site: AARH Armelle AUGUSTE Recrutement Hôtellerie.
Hôte/Hôtesse d'accueil
74 - CHAMONIX MONT BLANC
Discothèque L'AMNESIA Chamonix recrute BARMAN/AID et PERSONNEL DE VESTIAIRE H/F. Logé(e)s. roby0071@outlook.fr No.155Z9792
Comptable H/F
35 - RENNES
Le groupe Beautiful Life Hotels est un groupe familial, regroupant une dizaine d’établissements hôteliers haut de gamme. La collection Beautiful Life Hotels se distingue par des maisons au passé riche, situées dans des lieux d'exception au charme unique et dont l’ADN reste invariablement la p