« Ces 18 mois, vous les avez tenus. Oui il y a eu beaucoup d’aides, le choix du quoi qu’il en coûte et le travail du gouvernement, que je remercie. Nous l’avons fait pour deux raisons simples. La première pour aider celles et ceux qui travaillent, entrepreneurs et salariés, pour les aider à tenir ce capital entrepreneurial et humain, plutôt que de le laisser tomber et d’accompagner - parfois pendant de longues années - les conséquences de la crise. La deuxième raison, pour vos métiers, qui ont été particulièrement aidés car particulièrement touchés, c’est aussi de considérer les valeurs qui sont au cœur de ce que vous portez, tout à la fois la convivialité, les arts de la table, le bonheur d’être ensemble mais aussi les métiers d’engagement où l’on ne compte pas ses heures, car il est impossible d’indemniser entre telle heure et telle heure, car on commence très tôt et parfois cela n'en finit pas. Ce sont des professions où l’on sert, où l’on est là pour rendre les gens heureux, où l’on forme tant et tant d’apprentis et où ce sont souvent des aventures familiales ».
"Ces professions sont une part de l’identité française"
« Pour toutes ces raisons, pendant la crise, nous avons investi - pas dépensé, investi - sur les femmes et les hommes que vous êtes : pour que vous puissiez garder ce que vous avez parfois mis des décennies à acquérir, et que vous puissiez redémarrer. Quelque chose me dit que pour certains, nous avions parfois quelques années de retard dans la juste reconnaissance de votre engagement et de ce que vous aviez d’ores et déjà donné à la France. Alors oui, j’assume cet engagement pour tout le secteur et, au-delà, pour l’ensemble du monde économique qui est aussi un monde social. Nous avons défendu l’emploi, car c’est la seule façon de défendre les salariés et les entrepreneurs. Si la crise repartait demain, je ferais la même chose. Je le dis avec force. »