Les concepteurs de ce nouveau classement ont en effet établi des critères et une grille profondément transformée qui permet aujourd'hui à l'hôtellerie française de jouer à armes égales avec ses concurrentes, qui avaient depuis longtemps adopté la classification devenue incontournable d'une à cinq étoiles, notre génie national ayant de surcroît ajouté la dénomination officielle de palace.
Mais comme l'a souligné à juste titre Sylvia Pinel, ministre du Tourisme, le taux d'établissements classés est insuffisant. La réglementation interdisant désormais, sous peine de sanctions financières d'afficher l'ancienne homologation, il est impératif pour tous ceux qui souhaitent bénéficier du nouveau dispositif d'engager une procédure de classement.
Selon les heureux élus déjà classés, il ne s'agit pas d'une simple formalité administrative mais bel et bien d'un dossier à construire attentivement afin d'obtenir le précieux label. Certes, les non-classés d'aujourd'hui peuvent à tout moment remédier à leur situation qui risque de devenir critique s'ils ne prennent pas les moyens d'afficher la seule reconnaissance officielle de la qualité de leur établissement.
Les sites de réservation en ligne comme ceux de commentaires - crédibilité oblige - utilisent aujourd'hui les normes officielles de tous les pays où elles existent, afin de présenter à leurs utilisateurs des repères fiables et reconnus.
Si certains hôteliers hésitent encore, il faudra se réveiller avant qu'il ne soit trop tard. De leur côté, les grandes chaînes ont déjà classé leurs unités.
Publié par L. H.