Impensable il n'y a pas si longtemps, l'idée de mettre
ses chambres en vente sur Airbnb traverse aujourd'hui l'esprit de certains
hôteliers. Notre blogueur Thomas Yung pèse le pour et le contre. Ceux qui
voudraient tenter l'aventure - rien ne l'interdit a priori même si le site se
définit comme une plateforme communautaire de réservation et de location de
logements particuliers - doivent le faire en proposant quelque chose de
spécifique, un studio, une annexe, un lieu de vie, tout en revendiquant leur
statut de professionnel et les services associés, y compris sur le thème de la
sécurité.
La communauté des
voyageurs ne devrait pas s'offusquer de trouver ces nouvelles offres si
celles-ci intègrent l'aspect humain tant recherché. En remplissant la fiche
avec son nom, son prénom ou surnom, surtout pas avec le nom de l'établissement,
une relation différente s'installe. Il faut alors être prêt "à accueillir
différemment. On ne fait pas le check-in de la même manière qu'avec un client
passé par une OTA. Le lien a déjà été tissé, il y a une proximité qui s'est
créée." Le sujet avait été abordé en séance plénière lors du congrès 2016
de l'Umih à Bordeaux. Une utilisatrice et membre d'un cercle de réflexion sur
le collaboratif avait évoqué cette notion d'accueil, mais aussi la
problématique du prix. Séjourner dans un hôtel coûte plus cher, à prestations
proches ou similaires. L'hôtel est contraint par des charges, des taxes et des
normes. Ce n'est pas nouveau et cela nous emmène tout droit, une fois de plus,
à la case polémique : que tous les hébergeurs soient soumis aux mêmes
règles. CQFD.
Publié par Sylvie SOUBES