Délogés par Véolia, les dirigeants du Papagayo réclament des explications

La Baule (44)

Publié le 16 novembre 2017 à 18:28
Le restaurant de la plage de La Baule, le Papagayo fait partie des trois établissements qui n'ont pas été retenus par le nouveau concessionnaire, Véolia. Ses exploitants, Sylvie Goldstein et Loïc Durand-Raucher veulent connaître les raisons qui ont motivé ce rejet. Ils ont écrit à la multinationale mais leur courrier est resté lettre morte. « Les critères indiqués dans l'appel à candidature, expliquent-ils, portaient sur les garanties professionnelles, financières, l'aptitude à assurer l'accueil du public pendant la durée d'ouverture autorisée, à assurer la préservation du domaine et le projet architectural ». Or, ils estiment être dans les clous : ils tenaient ce restaurant depuis 1989, ayant monté plusieurs entreprises de tourisme depuis 1974 dans la région. « Après 7 saisons d'exploitations les fonds propres du Papagayo dépassent les 400 000 euros. Bien que n'étant sûrement pas le meilleur emplacement commercial de la plage, le Papagayo était le plus souvent complet, même les jours de mauvais temps, même hors saison. Notre projet architectural était identique à celui qui a été accepté sur 4 autres établissements… » Sylvie Goldstein ne comprend pas. « Je vis et travaille à la Baule depuis 40 ans. Je suis fière du travail accompli. Et il faut parachuter une chaîne de restaurants parisiens [Les Pinces] pour remplacer des entrepreneurs baulois. Mais le Maire n'est-il pas là pour protéger ses administrés ? » La mairie n'a pas conservé la main sur la concession, considérant le décret plage inadapté. Loïc Durand-Raucher était également le président de l'association La Plage, Coeur de Baule, qui s'était opposée à l'octroi de la concession à Véolia. 


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