Cyril Choisne
« Passionné depuis tout petit par la cuisine », Cyril Choisne est un pur produit de
l'école parisienne. Formé à l'EPMTTH dans le 17ème arrondissement, il plonge
dans le grand bain dès ses 17 ans, ou plutôt directement dans l'océan, en
intégrant le célèbre restaurant la Marée, dans le 8ème arrondissement. Là,
auprès de Bernard Pinaud, il va
s'initier au monde des poissons les plus nobles. Cet univers lui plaît tant
qu'il se retrouve un an plus tard chez Goumard, où il gravit peu à peu les
échelons avant de rejoindre l'équipe de Christian
Le Squer, chez Ledoyen, auprès duquel il passe trois années très
fructueuses, travaillant aussi bien sur le salé qu'en pâtisserie. Puis c'est Jean -François Piège qui l'accueille au
Plaza Athénée, comme commis, Jean
-Pierre Vigato (Apicius) comme chef de partie, avant une dernière
expérience très fructueuse auprès de Guy
Martin, au Grand Véfour. « J'avais alors
25 ans, et j'étais à la recherche d'un poste de chef pour me permettre d'enfin
donner libre cours à mon imagination et surtout de mettre à profit tout ce que
j'avais appris auprès de tous ces grands chefs » témoigne Cyril. C'est au
Cottage Marcadet, pendant 9 ans, qu'il pourra alors s'épanouir dans ce rôle de
chef. « Mais tout en restant dans
l'esprit de ce restaurant, dont je n'étais pas propriétaire.». Après avoir
fait le tour de la question dans cette célèbre table du 18ème, le voici en
quête d'une enseigne à son nom, où il pourra enfin pleinement se réaliser. Il
cherche de préférence dans les 1er ou 8ème arrondissements.
Santiago Torrijos
Colombien d'origine, français d'adoption et surtout citoyen
du monde, Santiago Torrijos U.Briaud
nous séduit depuis 4 ans, dans son Atelier Rodier (rue Rodier, dans le 9ème),
par ses idées, sa technique, sa passion et la culture de son pays, joyeux
cocktail qui lui vaut chaque année 2 toques. En quête d'un nouvel espace où
faire vivre sa passion, celui qui n'hésite pas à cumuler les miles pour
composer des dîners à quatre mains à Miami ou à Marseille, souhaite dénicher un
local où il pourrait recevoir 35 clients dans des conditions de confort très
satisfaisantes. « Dans le projet que nous
avons imaginé » nous explique Santiago, « nous avons besoin d'un espace
considérable entre les tables, pour assurer la plus grande intimité possible à
nos clients. Nous proposerons une cuisine s'appuyant au maximum sur de petits
maraîchers d'Ile de France, des pêcheurs de petit bateau et notre cave rassemblera
essentiellement des vignerons travaillant en biodynamie ». Soucieux de
créer un restaurant aussi convivial que possible, Santiago souhaite également
installer une cuisine ouverte et a déjà décidé que « les cuisiniers et le
personnel de salle porteront les mêmes uniformes, parce que je souhaite que les
cuisiniers puissent servir directement certains plats, dans une mise en scène
bien élaborée ». L'ouverture de cette table est espérée pour l'hiver prochain.
Arnaud Morel
A 35 ans, Arnaud
Morel fait déjà valoir une solide expérience. 16 années passées derrière
les fourneaux, dont 8 comme chef, ça fait presque de vous un ancien. A 19 ans,
il est embauché comme commis au Ritz, où il passera finalement plus de deux ans
très formateurs. Quelques années plus tard, le voici second de cuisine au
Murano de Paris, avant d'être envoyé à Marrakech pour l'ouverture du Murano
local, comme chef de cuisine. Mais le jeune homme a la bougeotte, et soif
d'expérience(s). Il ne reste que 3 mois au Maroc puis enchaîne les postes de chef
dans plusieurs restaurants parisiens avant de reprendre à son compte, début
2012, le restaurant Habemus, dans le 2ème arrondissement. Il se fait rapidement
remarquer par sa jolie technique et son sens des dressages et obtient
rapidement le titre de Jeune Talent Gault&Millau pour la région Ile -de
-France en 2015. Le voici désormais en quête d'un nouveau défi, auquel nous
croyons évidemment. Arnaud est toujours à la recherche d'un local pour y
construire un restaurant avec cuisine ouverte et s'imagine déjà composer une
carte « liant la tradition et la
modernité, dans un cadre décontracté, chaleureux et convivial » nous
détaille - t -il. Mais en homme d'expérience, il admet également qu'il faudra,
peut -être, s'adapter à l'architecture et au quartier de son futur fonds de
commerce…