Jonathan Zwikel aime la compétition. Après avoir arpenté les terrains de hockey sur glace, le sportif de haut niveau compte bien marquer sur ceux de la restauration rapide. "Il y a beaucoup de concepts mono-produits avec des burgers, des tacos, des pizzas, mais peu avec un produit bien français comme le croque-monsieur. Or, depuis les années 2010, on constate le retour du made in France. Notre ambition est de détrôner le burger", sourit-il.
Travail d’équipe
Rompu au sport collectif, le Franco-canadien décide donc de construire son projet en équipe. Pour mettre au point le pain de mie idéal, il fait appel à l’artisan boulanger aixois Benoît Fradette. Les vingt premières recettes, confiées à la chef Georgiana Viou, mettent en exergue des produits frais et de saison, une béchamel maison et les différentes régions françaises. Résultat : Léon le Toulousain (canard effiloché au zeste d’orange) et Jeannot le Marseillais (cabillaud au safran) côtoient Erik le Normand (andouille de Vire, chutney de pommes) ou Franck l’Alsacien (saucisse fumée, munster, chou mariné au vinaigre). Enfin, l’identité visuelle, le site internet et le design des lieux de restauration ont été conçus par l’agence marseillaise Trait simple.
Flagship tricolore
En 2018, Croquorico a créé son premier point de vente au sein du palais omnisport de Marseille - lieu emblématique des sports de glisse. Aujourd’hui, l’aventure se poursuit en plein centre-ville avec l’ouverture d’un flagship d’une quarantaine de places assises – un néo-bistrot à l’univers tricolore. Les menus (de 8,90 € la formule étudiant jusqu’à 15,90 € la version double croque-monsieur) comptent séduire une clientèle hétéroclite : jeunes, familles, actifs… Le fondateur, qui programme deux ouvertures d’ici 2020, s’avoue intéressé par les centres commerciaux et les zones de flux. La franchise, quant à elle, devrait être amorcée dès 2021.
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Publié par Violaine BRISSART
