A l’échelon international, c’est d’abord le retour des ressortissants nationaux de passage encore bloqués à l’étranger et le déplacement des personnels de santé qui doivent être gérés. Quant à la reprise du tourisme mondial, qui représente plus de 10% du PIB de la planète, des dizaines de millions d’emplois et "un dialogue humain nécessaire entre les peuples" rappellent les membres du G20, elle passera dans un premier temps par une phase nationale, la coopération entre les acteurs et privés et publics et une relance territoriale, à l’image de ce que tente de construire la France avec le Comité de filière tourisme et les consultations avec les régions autour de Jean-Baptiste Lemoyne, Secrétaire d'Etat en charge du tourisme auprès du ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères. A l’échelon européen, le quai d’Orsay annonce que « les membres se sont engagés à coopérer étroitement dans leurs efforts de soutien au secteur ». Pour la France, la cohérence européenne est essentielle « dans l'adaptation des règles applicables aux opérateurs touristiques et aux entreprises de transport de passagers pour tenir compte des difficultés exceptionnelles auxquelles ces entreprises font face, en particulier dans le secteur du transport aérien, tout en protégeant les droits des consommateurs." Le tourisme intra-européen représentait avant la crise 80% du tourisme international en Europe. Un sommet européen sur la relance du tourisme, associant les Etats membres, le secteur privé et les collectivités territoriales, a été proposé par le commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton, et devrait avoir lieu dans les prochains mois.
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