"Deux profils de clientèle séjournent dans des hôtels sensibles à l'écologie : ceux qui ont ce même engagement dans leur vie quotidienne, et ceux qui veulent vivre une expérience aussi bien en goûtant à du thé bio en vrac au petit déjeuner qu'en lisant les étiquettes explicatives sur les circuits courts des produits d'accueil", constate Nadine Witczak, directrice de l'Amiral, un hôtel 2 étoiles à Nantes (Loire-Atlantique), doté des labels Clef verte et Ecolabel. Une expérience client qui peut aller plus loin encore. En Polynésie, l'éco-resort The Brando partage sa 'green attitude' avec ses hôtes. Ils sont invités, par exemple, à rencontrer la population locale ou à découvrir les coulisses du resort, doté notamment de citernes qui récoltent l'eau de pluie pour les piscines, toilettes et laveries.
7 € de moins si on se passe de ménage
"Depuis la COP21, l'écologie est une évidence et les clients des hôtels sont prêts à faire des efforts au profit de l'environnement", observe Philippe François, créateur et président d'Ecorismo. Pour les motiver un peu plus encore, certains établissements jouent sur les prix. Les hôtels Eklo, à la fois économiques et écologiques, proposent des chambres à partir de 24 € si on est prêt à se passer de télévision, de serviettes ou encore de ménage. Sinon, c'est un coût supplémentaire. Même dynamique, mais inversée dans son fonctionnement, au sein des hôtels Nomad, où le prix de départ de la chambre est tout inclus. Un prix que le client peut ensuite faire baisser jusqu'à 50 %, en fonction de ses choix et de la durée de son séjour. S'il n'a pas besoin de changer de serviettes, il économise 2 € par nuit ; s'il se passe de ménage en chambre, il gagne 7 € par nuit ; s'il n'a pas besoin de changer les draps, c'est 2,5 € en moins sur sa note pour la nuit. Une autre façon de fidéliser tout en oeuvrant pour une bonne cause.
Publié par Anne EVEILLARD
samedi 22 juillet 2017