S'est tenue à Paris, le 24 février, la première conférence en France de booking.com. Olivier Bisserier, directeur financier de Booking.com et Peter Verhoven, directeur général de la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique ont présenté la tendance du marché actuel en matière de réservation en ligne. L'occasion pour eux de rappeler que cette entreprise néerlandaise est le leader mondial en matière de réservation en ligne et le numéro 2 en France, derrière Voyages SNCF. Ils ont également présenté leur nouvelle application : Booking Now, une application faite pour les réservations de dernière minute.
La part de l'internet dans le marché européen de la réservation d'hébergement est en constante évolution, et ne représente aujourd'hui que 30 % des réservations (11 % des réservations proviennent des sites des hôtels, 22 % des OTA (dont Booking) et 67 % d'autres canaux), ce qui laisse une large part de progression.
Booking.com possède désormais 600 000 hébergements dans le monde, soit 40 % de plus que l'année dernière. C'est cet éventail de choix qui stimule le consommateur. Le site a également lancé il y a un an le site villas.com, dédié à la location de villas.
Des avis authentifiés
Les membres de l'équipe dirigeante ont également rappelé que les avis clients étaient tous vérifiés. L'hôtel envoie une confirmation de la réservation à Booking.com, qui sollicite ensuite le client pour qu'il donne son avis. Ce sont aujourd'hui 42 millions d'avis qui ont été publiés dans les 14 derniers mois, ce qui représente 72 avis par établissement en 14 mois, soit 5,15 avis par mois par établissement. La note des français pour ce site est de 6,5/10, et les professionnels lui ont donné 6/10, selon l'étude 'Les Français et les sites de réservations en ligne', réalisée par Harris Interactive.
Peter Verhoven a répondu à une question au sujet de la saisine de l'Autorité de la concurrence du groupe Accor en rappelant qu'ils se considèrent l'un et l'autre comme partenaire. "Accor a donné son opinion aujourd'hui, c'est son droit, mais entre temps on fait affaire avec eux".
Pour ce qui est de la volonté d'un professionnel de partir de Booking.com, Peter Verhoven répond que ce dernier "doit supprimer toutes ses disponibilités, il ne sera alors plus vendable et plus visible, puis il doit demander la résiliation". Concernant les délais pour ne plus apparaître sur Booking.com ils sont, selon, lui "rapides", et ne comprend pas qu'on puisse parler de plusieurs mois.
Booking Now
L'avenir pour Booking.com c'est d'être crédible sur tous les supports, et en particulier sur smartphone. 43 % des voyageurs planifient leurs voyages sur plusieurs supports, dont 19 % sur smartphone (30 % pour les 25-35 ans). Et pour ce qui est des intentions d'usage, 78 % disent qu'ils réserveront par le biais de leur téléphone en 2015. Le taux effectif pour cette année est de 38 %. Booking.com a donc lancé une nouvelle application, Booking Now, pour répondre à cette exigence. Conçue exclusivement pour smartphone, elle est actuellement uniquement disponible sur iPhone mais une version pour Android devrait voir le jour prochainement. L'utilisateur est au centre du processus : l'application va le questionner sur ses éléments de préférence, elle va se servir de sa géolocalisation et en sortiront des résultats personnalisés. Lors de la prochaine connexion l'utilisateur pourra réserver son hébergement en seulement deux clics (ses coordonnées bancaires seront déjà enregistrées, ainsi que ses préférences). Ce qui est visé : toutes les réservations de dernière minute.
Tous les établissements présents sur Booking.com seront automatiquement présents sur la nouvelle application. Le site de réservation n'a pas discuté avec les hôteliers sur ce projet, mais rappelle que des membres de l'entreprise sont constamment en rapport avec les professionnels. Par ailleurs, ils ont confirmé que les taux de commission seraient les mêmes que sur Booking.com - entre 15 et 17 %. Il ne sera pas possible d'acheter pour un établissement la première place. L'ordre des hébergements sortant dans la sélection se fait par rapport à la géolocalisation.
Publié par Romy CARRERE