Pourquoi évoquer ce qui, a priori, ressemble à un non-événement ?
En fait dans le monde actuel, il est judicieux d'être à l'écoute de ce que certains appellent les signaux faibles qui peuvent être les prémisses de changements importants. En l'occurrence de quoi s'agit-il ?
Un fournisseur de machines de lavage de vaisselle, Meiko, remercie l'un de ses clients la BA106 de s'être équipé d'une de ses machines, rien que de très banal.
En fait, pour comprendre l'intérêt de cette information, il est important de changer de perspective. Qu'est-ce que la BA 106 ? Une base de l'armée de l'air. Et que disent les personnes récompensées ce jour-là ? Ce sont pour moitié des militaires, pour la partie technique et pour moitié des civils, pour la partie financière. Et ils expliquent que l'armée de l'air pour sélectionner ses matériels, privilégie 3 critères de qualité : le prix, la fiabilité technique et le respect de l'environnement. Ces critères conduisent tout naturellement à ne retenir que des machines haut de gamme, c'est pourquoi ils ont sélectionné sur appel d'offre la M-iQ. Nous supposons donc qu'ils sont particulièrement compétents dans leurs domaines respectifs et que leur choix est de ce fait pertinent. Mais quelles sont dans ce cas les conséquences environnementales ?
Un impact environnemental significatif
Si c'est excellent que l'armée de l'air prenne des critères environnementaux dans ses choix de matériels, ce type de décision a-t-il un impact significatif ?
Olivier Robin, le président de Meiko en France, explique : "Si Meiko n'a pour l'instant vendu que 100 M-iQ en France, le groupe (d'origine allemande) a vendu 1 263 M-iQ dans le monde." Un calcul fait lors d'une étude EuP (Energy-using Products) par "l' Öko-Institut e.V". (Institut de l'écologie appliquée) situé à Fribourg avec la société française "BIO Intelligence Service" pour la Commission européenne donne des résultats très intéressants. Dans cette étude, sont rassemblés tous les lave-vaisselle utilisés dans l'Union Européenne avec entre autres, une liste de leurs besoins respectifs en ressources. Et si la technologie M-iQ était appliquée à l'ensemble des machines installées, cela permettrait d'économiser chaque année :
- 12 300 000 m³ d'eau, soit une quantité suffisante pour alimenter une ville de 250 000 habitants, comme Montpellier, pendant un an.
- 99 000 tonnes de détergents chimiques, qui ne doivent donc pas être produits et ne polluent pas l'environnement.
- 1 900 000 MWh, soit une quantité suffisante pour alimenter deux villes telles que Marseille (2 fois 800 000 habitants) durant un an.
N'est-ce pas intéressant en cette période de lutte contre les gaspillages d'eau, d'énergie et de réduction des pollutions chimiques ? C'est du moins la preuve que des technologies bien conçues et des responsables sensibles aux impacts environnementaux de leurs choix peuvent contribuer de façon significative à une réduction notable des gaspillages et de la pollution.
www.meiko.fr
Publié par Jean-Luc Fessard, 'Transition Verte et Bleue' et auteur du Blog des Experts