Louis Le Duff avait reçu le 'prix de l'Entrepreneur de l'année' lors des BFM Awards 2011. Une distinction qui valorise les performances du Groupe Le Duff et notamment sa stratégie de croissance en dehors de l'Hexagone. Peu de chefs d'entreprises du secteur de l'hôtellerie et de la restauration ont été mis sous le feu des projecteurs depuis la création de ces "Trophées de l'économie", à l'instar de la famille Bellon (Sodexo) pour le 'prix de la Saga familiale' en 2010. Le 18 novembre, il a tout naturellement assisté à la 9ème édition des BFM Awards, à la salle Gaveau à Paris (VIIIe), en présence de plus de mille décideurs économiques et dirigeants d'entreprise. Quelques minutes avant la proclamation des résultats, l'entrepreneur Finistérien était au micro de Philippe Bloch, et en direct sur les ondes de la radio. « 45 % du chiffre d'affaires se fait outre-Atlantique, 43 % en France, et le reste en Europe et en Asie. Mais aujourd'hui la plus grande croissance, toutefois elle est relative puisque c'est notre plus petit chiffre d'affaires sachant qu'on démarre, est en Asie » dit Louis Le Duff. D'ailleurs, l'enseigne Brioche Dorée vient d'ouvrir un point de vente en Corée du Sud tout en s'adaptant et en intégrant « des produits du pays ». Une autre unité a vu le jour « au Japon, et avant Noël, un premier Brioche Dorée ouvrira en Chine ». Et la croissance (- 0.1 % au 3e trimestre) en France ? Louis Le Duff admet que la consommation se stabilise. « J'ai la chance d'être dans des produits plus populaires avec mes enseignes [Pizza Del Arte, Brioche Dorée, Fournil de Pierre, entre-autres]. Par conséquent, on retrouve une croissance de -1 à +3. C'est déjà pas mal. Mais comme mon chiffre d'affaires au 2/3 est à l'export, les pays comme l'Allemagne sont à +10, l'Amérique du Nord +10 à 12 et les pays asiatiques +25 ». Pour lui, cette période de crise doit tout de même encourager les Français qui veulent devenir entrepreneur (ils sont 60 % !), à tenter la franchise à travers une enseigne reconnue. Celui qui offre 1000 emplois par an, ajoute : « Ca garantit une solution tout risque. Et c'est aussi plus facile de créer sa société grâce au réseau d'une bonne enseigne que de se lancer tout seul ».
Publié par Hélène BINET