Télécharger l'application LHR-Emploi
"La France, ce n'est
pas seulement 'so romantic' pour les étrangers qui s'inscrivent chez nous. Pour
eux, venir au Cordon Bleu Paris, c'est apprendre la langue française,
s'imprégner de la culture de notre pays et découvrir la cuisine avec les
meilleurs." C'est en ces termes que Sylvy Morineau, directrice
académique de l'école, résume les motivations qui incitent, chaque année,
quelque 500 étudiants à pousser la porte du Cordon Bleu Paris. Un chiffre qui
va grimper à près de 1 200 après le 22 juin. Date à laquelle l'école
quitte ses locaux de la rue Léon Delhomme (XVe) pour un bâtiment flambant neuf
dans le quartier de Beaugrenelle (XVe). "Nous allons passer de 1 200
à plus de 4 000 m2", précise Sylvy Morineau. Avec une
quinzaine de salles de cours et de démonstration, une vaste bibliothèque, une
boutique, un atelier dédié aux amateurs de cuisine, un café (voir encadré) et
un potager de 800 m2 perché sur le toit.
"Le secteur de l'hôtellerie-restauration a besoin de managers"
Côté formations, deux nouveaux Bachelors vont voir le jour d'ici à la rentrée de septembre 2016. Le premier vise les arts culinaires. Le second, l'hôtellerie internationale. "Car le secteur de l'hôtellerie-restauration a besoin de managers", explique Sylvy Morineau. En pratique, chaque promotion comptera une vingtaine d'étudiants, avec sélection sur dossier et entretien de motivation. D'une durée de trois ans, chaque Bachelor sera assorti de deux périodes de stage : l'une de 5 mois en France ; l'autre de 6 mois à l'étranger. Si Le Cordon Bleu Paris accueille 95 % d'étudiants internationaux, ce cursus devrait attirer quelques Français. Notamment les profils qui souhaitent créer, voire reprendre un hôtel ou un restaurant.
Une réflexion s'amorce "autour du goût et des arts culinaires"
"Nous voulons être un lieu de référence", souligne la directrice académique. Pour cela, ce qu'elle appelle "l'expérience étudiant" englobe aussi bien savoir, savoir-faire, savoir être que maîtrise des techniques, sensibilisation aux innovations ou encore apprentissage de "l'humilité du service". "Nous formons l'étudiant pour le monde du travail", dit-elle encore. Et pour ouvrir les esprits aussi. Ainsi Le Cordon Bleu Paris est-il sur le point de finaliser une série de conférences pour amorcer "une réflexion autour du goût et des arts culinaires". Une façon de donner un nouveau souffle à une école âgée de 121 ans, qui rayonne à l'international avec plus de 35 établissements implantés dans vingt pays.
"Le secteur de l'hôtellerie-restauration a besoin de managers"
Côté formations, deux nouveaux Bachelors vont voir le jour d'ici à la rentrée de septembre 2016. Le premier vise les arts culinaires. Le second, l'hôtellerie internationale. "Car le secteur de l'hôtellerie-restauration a besoin de managers", explique Sylvy Morineau. En pratique, chaque promotion comptera une vingtaine d'étudiants, avec sélection sur dossier et entretien de motivation. D'une durée de trois ans, chaque Bachelor sera assorti de deux périodes de stage : l'une de 5 mois en France ; l'autre de 6 mois à l'étranger. Si Le Cordon Bleu Paris accueille 95 % d'étudiants internationaux, ce cursus devrait attirer quelques Français. Notamment les profils qui souhaitent créer, voire reprendre un hôtel ou un restaurant.
Une réflexion s'amorce "autour du goût et des arts culinaires"
"Nous voulons être un lieu de référence", souligne la directrice académique. Pour cela, ce qu'elle appelle "l'expérience étudiant" englobe aussi bien savoir, savoir-faire, savoir être que maîtrise des techniques, sensibilisation aux innovations ou encore apprentissage de "l'humilité du service". "Nous formons l'étudiant pour le monde du travail", dit-elle encore. Et pour ouvrir les esprits aussi. Ainsi Le Cordon Bleu Paris est-il sur le point de finaliser une série de conférences pour amorcer "une réflexion autour du goût et des arts culinaires". Une façon de donner un nouveau souffle à une école âgée de 121 ans, qui rayonne à l'international avec plus de 35 établissements implantés dans vingt pays.
Publié par Anne EVEILLARD
Commentaires
