"La situation des bars licence IV est en cours de stabilisation. Chacun a trouvé sa place sur le marché. Les établissements réalisant un chiffre d'affaires de moins de 150 000 € ont su s'adapter pour générer une rentabilité suffisante pour un couple, dont l'un des membres participe à temps partiel à l'exploitation. Ceci a engendré une réduction de l'amplitude horaire et une fermeture hebdomadaire d'une ou de deux journées.
Les bars licence IV ont ajouté la diffusion de retransmissions sportives pour leur clientèle n'ayant pas les moyens de s'abonner aux chaînes payantes. Les établissements les plus fragiles ont disparu ou ont ajouté une activité de restauration.
Les autres établissements ont su se diversifier en adoptant une thématique : rhumerie, bar à cocktails, à bières… Ces établissements ont étendu au maximum leurs horaires de fermetures et proposent une ambiance festive ou musicale. Certains ont même concurrencé les discothèques.
En milieu rural, les bars licence IV ont dû se diversifier pour éviter la fermeture. Ils ont ajouté la restauration, l'épicerie, la boulangerie, la vente de produits régionaux, etc. Il est aujourd'hui financièrement intéressant de reprendre un bar licence IV, car cette activité conserve de bonnes marges sur les alcools. L'EBE permet souvent de le payer en moins de trois ans."