La seconde bonne nouvelle concerne l'hôtellerie littorale : sur la Côte d'Azur et sur les destinations balnéaires facilement accessibles depuis la région parisienne (Normandie, Bretagne, Pays de la Loire), la météo exceptionnelle du mois d'octobre a favorisé les courts séjours et les taux d'occupation. Sans inverser la tendance annuelle, ce regain de fréquentation est venu redresser légèrement les perspectives 2014, notamment pour la Bretagne et les Pays de la Loire.
Des niveaux d'activité contrastés
Sur le reste de la province (hors Côte d'Azur), il est plus difficile de trouver des motifs de satisfaction. Les catégories supérieures affichent des taux d'occupation en hausse. Cependant, le différentiel avec les niveaux de fréquentation d'avant-crise reste important, de l'ordre de 5 à 10 points par rapport à octobre 2008, par exemple. En outre, le recul des prix moyens se poursuit. C'est également le cas sur les segments super-économique et économique, où la fréquentation a poursuivi son repli en octobre.
Observés destination par destination, les résultats sont contrastés sur les grandes villes françaises. La crise économique y apparaît encore bien présente. Comme les mois précédents, son incidence sur les indicateurs commerciaux est souvent amplifiée par l'augmentation de l'offre. Ainsi, les niveaux d'activité d'octobre restent très inférieurs à la normale à Marseille, Montpellier, Nantes et Toulouse. Dans ce contexte, les hôtels situés en périphérie d'agglomération sont plus vulnérables et attendent toujours une reprise soutenue de la demande de tourisme d'affaires.