"Sauvons les petites fleurs, les grenouilles, la perspectives des paysages mais laissons mourir les artisans et les commerçants qui assurent encore une activité économique et une certaine convivialité dans nos villages.
Une famille qui voit son outil de travail, donc ses moyens de subsistance menacés, quelle importance aux yeux de ces Bobos-écolos urbains ! Pourvu que leur droit de polluer les villes au profit de leur confort et de leur revenu soit préservé.
Nous ne savions pas que nos petits panneaux de 1,50m2 mettaient notre planète en danger !
C'est la loi portant engagement national pour l'environnement (dite loi ENE) du 12 juillet 2010 qui a modifié l'article L.581-19 du code de l'environnement réglementant les préenseignes. Article qui n'autorise plus les hôtels et restaurants à signaler avec des préenseignes leur établissement en dehors de l'agglomération. Les préenseignes ne peuvent plus signaler que des entreprises proposant des produits du terroir, des activités culturelles, des monuments historiques ou des manifestations exceptionnelles à caractère culturel ou temporaire.
Dés la publication de la loi, qui avait laissé un délai de 5 ans pour retirer ces préenseignes, la Fagiht avait vigoureusement réagi, faisant valoir toutes les conséquences de l'interdiction des préenseignes pour les établissements.
Aujourd'hui, l'Etat impose l'exécution de ce décret, faisant fi des multiples remarques fondées que nous avions fait valoir, et certains maires ou préfet font du zèle et exigent le démontage avant même d'avoir mis en place une signalisation efficace et de nature à bien informer les touristes.
Nombre d'établissements situés en campagne, loin des grands axes routiers ne pourront pas se maintenir en activité sans un minimum de clientèle détournée vers leurs petites routes.
Leur disparition programmée va à l'encontre de tous les efforts que font les maires ruraux pour maintenir ou réimplanter ces commerces sans lesquels l'âme de la commune est définitivement perdue.
Nous refuser ces dérogations, alors qu'elles sont maintenues pour les activités culturelles ou pour informer sur les produits du terroir est ressenti comme une agression qui nous est faite par cette minorité de rêveurs bienpensants qui imposent leur « écologiquement correct » à une classe politique qui a perdu tout sens de la mesure et du droit de vivre de la France profonde, bien trop silencieuse".
Publié par Claude Daumas, Président de la Fagiht
samedi 15 août 2015
dimanche 16 août 2015
mardi 18 août 2015
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