Morgane et Nicolas Blanchard
défendent une approche culinaire du cocktail. En ouvrant un bar dédié à Toulouse,
le jeune couple entend bien apporter un concept nouveau dans la création de
cocktails. L'établissement a été baptisé L'Heure du singe : dans les
années 1930, la grand-mère de Nicolas Blanchard possédait un bar dont la
mascotte était un signe, Boby.
Les préparations se veulent
plus qualitatives avec des ingrédients faits maison. "Nous préparons nos confitures,
nos sirops de fruits et nous travaillons beaucoup sur les associations de
saveurs", explique Nicolas Blanchard, qui puise son inspiration
dans ses voyages (Irlande, Australie...). Il a également officié quelques
années au bar La Conserverie à Paris (IIe).
Sortir des sentiers battus
"On tient beaucoup à
soigner l'accueil dans notre établissement, ajoute Morgane Blanchard, qui a fait ses classes chez
Vatel. On offre systématiquement un verre d'eau aux clients avant de prendre
la commande. Nous avons un rôle pédagogique à jouer, on amène le client à se
poser la question sur ses goûts. On peut alors lui proposer un cocktail sur mesure.
Les clients doivent passer un bon moment. On leur raconte une histoire, on
parle de l'origine du produit." Le prix moyen du cocktail est à 10 €. Nicolas Blanchard entend bien
sortir du traditionnel whisky-coca. Afin de trouver une balance entre les
saveurs, il suggère d'y ajouter du Fernet-Branca (un amer italien), de l'aneth
et du gingembre.
Du renouveau dans les bars
L'établissement peut
accueillir 70 personnes. Le couple a opté pour un style industriel, avec un
grand bar qui occupe toute la place, où Nicolas Blanchard prépare ses mélanges
devant les clients. Un DJ qui vient mixer chaque fin de semaine. "On a besoin
de renouveau dans les bars. Nous travaillons avec un producteur du Quercy pour
préparer aux clients un plat de charcuterie. Nous souhaitons mettre en avant
les produits du terroir." Le couple a aussi lancé une
souscription sur Kisskissbankbank pour financer une machine à glace : 1 800 €
ont déjà été récoltés.
Publié par Dorisse PRADAL