Carole et Cyrille Chaumier
n'aiment pas faire comme tout le monde. Ils ont laissé le Var pour l'Auvergne.
À Ferrière-sur-Sichon, un petit village de 500 habitants, ils ont racheté le
Central - devenu l'Auberge du Sichon -, rouvert l'hôtel de six chambres, relancé le
restaurant (avec l'embauche d'un cuisinier) et le bar. "Nous avons eu un coup de coeur pour l'endroit
et nous voulions fuir le stress de la vie dans le Sud." Le bar a été
refait, mais le couple a conservé les vieilles tables en bois qui donnent un
certain cachet. Au total, les époux ont investi 90 000 €. L'hôtellerie-restauration n'est pas une nouveauté pour eux. Carole
Chaumier a été buraliste, puis femme de chambre. Son époux a travaillé dans la
restauration et le transport. Pourtant, les débuts n'ont pas été simples. "Ce
n'est pas facile de s'installer à la campagne, confient-ils. Les villageois nous boudent
un peu. Ils comment à venir petit à petit." Alors la clientèle, ce sont essentiellement les touristes de
passage, et des motards. Cyrille Chaumier connaît bien ce milieu puisqu'il
possède lui-même une dizaine de motos.
Quatre bières à la pression
Pour satisfaire cette clientèle, le couple a investi dans une cave à bière et dans des tireuses pour proposer quatre pressions. Une pièce accueille désormais deux billards. Dans la partie bar, il y a un flipper et un baby-foot, qui évoquent l'ambiance bistrot des années 1970-80. "C'est surtout les résidents qui y jouent. Les habitants du village ne semblent pas trop intéressés, regrette Cyrille Chaumier. À la campagne, il faut savoir se diversifier. Nous vendons des cigarettes, nous allons devenir relais colis, nous sommes distributeurs d'argent. Nos horaires sont variables. Tant qu'il y a des clients, nous restons ouverts. Et nous ne proposons que des produits de qualité, vins AOP au verre, viandes locales au restaurant, etc."
Quatre bières à la pression
Pour satisfaire cette clientèle, le couple a investi dans une cave à bière et dans des tireuses pour proposer quatre pressions. Une pièce accueille désormais deux billards. Dans la partie bar, il y a un flipper et un baby-foot, qui évoquent l'ambiance bistrot des années 1970-80. "C'est surtout les résidents qui y jouent. Les habitants du village ne semblent pas trop intéressés, regrette Cyrille Chaumier. À la campagne, il faut savoir se diversifier. Nous vendons des cigarettes, nous allons devenir relais colis, nous sommes distributeurs d'argent. Nos horaires sont variables. Tant qu'il y a des clients, nous restons ouverts. Et nous ne proposons que des produits de qualité, vins AOP au verre, viandes locales au restaurant, etc."
Publié par Pierre BOYER
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jeudi 29 octobre 2015