Le décor reste immuable, banquettes en molesquine rouge, comptoir en
zinc, chaises bistrot, nappes blanches, serveurs en cravate et chemise
blanche…Venus de Normandie, Antoine Mennetrier et son associé Emmanuel
Bizet ont eu le coup de coeur pour L'Orléans, une institution bordelaise créée
en 1941, qu'ils animent avec entrain depuis un an.
"Comme nous n'étions pas du métier, nous voulions un restaurant doté
d'équipes de professionnels aguerris pour nous épauler. Ici, le turn-over est
rare. Nous avons repris les 13 salariés. Le courant est parfaitement passé avec
le vendeur, Franck Chaumes, un homme attachant et chaleureux." Des
travaux à hauteur de 150 000 € ont redonné de l'éclat au cadre, 70
places en salle, 30 en terrasse. La salle du fond, 60 m2 a été transformée en
bar à vins, un lieu est très prisé pour des repas et opérations privées, ou pour
les événements lancés par l'Orléans comme les Jeudis littéraires qui, en partenariat
avec les éditions Vents salés, invitent
à rencontrer des écrivains avant un cocktail-dégustation, gratuit, animé par un
vigneron.
Ouvert 7 jours sur 7, dimanche soir compris
À l'ardoise depuis toujours, tartare, tête de veau, côte de boeuf, os à
moelle, blanquette à l'ancienne… ont trouvé leur maître. Benoît Ducauze, ex-chef
de la Tupina à Bordeaux, le restaurant
de Jean-Pierre Xiradakis, poursuit
sur le même registre avec des produits frais et de saison. Même les frites sont
cuites à la graisse de canard. Le chef tient sa rigueur des les cinq années
passées dans les restaurants d'Alain Ducasse à Paris, au Plaza Athénée et le Jules Verne.
Le ticket moyen est de 30 € le midi et 45 € le soir. Les vins,
250 références, sont disponible à la bouteille (à partie de12 €), ou au verre, de 3 à 10 €.
Situé sur l'aile sud de la place des Quinconces, où se tient la fan zone de l'Euro,
l'établissement propose jusqu'au 10 juillet un service non-stop. Beer zone,
pôle glaces, banc d'huîtres s'ajoutent à une carte spéciale lors des heures de
fermeture habituelles de la brasserie, 14 h 30-19 h 30. Le
succès ne s'est pas fait attendre, jusqu'aux supporteurs gallois qui en ont
fait leur QG.
Publié par Brigitte DUCASSE