Menus baptisés 'petit prix', 'crise' ou 'anti-crise' : tout changer pour sauver son établissement

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Bernard Boutboul

dimanche 15 mars 2009

Ils proposent des menus baptisés ’’petit prix’’, ’’crise’’ ou ’’anti-crise’’, ils offrent même des repas gratuits pour faire venir les clients, certains restaurateurs, le couteau sous la gorge, n’hésitent pas à tout changer pour sauver leur établissement. Quelques exemples parmi des centaines et probablement maintenant des milliers partout en France. Quelques exemples...
Paris 5em
Le prix du menu a été remplacé par... un point d'interrogation. Depuis le 9 février, les clients de ce petit restaurant du quai Bondy paient la somme qu'ils veulent pour les menus du jour autrefois affichés à 14, 50 euros le midi, et 21, 50 euros le soir. L’idée vient d’un restaurant de la City à Londres.
Nantes
A Nantes, L’Etage était encore récemment au bord de la banqueroute. Depuis décembre, pour faire revenir les clients et faire parler de lui, le couple à la tête de cet établissement propose, le mardi midi, un menu plat-dessert à 3,50 euros.
Paris 14em
Ce sont les soirs à 'zéro couvert' qui ont poussé ce restaurant à proposer le soir un menu à 9,90 euros (un plat et un café gourmand). Le chef a également 'éliminé de sa carte les produits chers et propose des menus à 17,90 ou 22,90 euros', alors que le prix moyen payé par ses clients était jusqu’ici de 35 euros.
Lyon
“Vous établissez vous-même votre note, et vous ne payez que ce que vous estimez être le juste prix de votre repas” : l’offre s’applique à un menu unique, baptisé Au fil du jour, midi, soir et dimanche, renouvelé tous les jours avec des produits frais, sur une base de 14,50 €.
Bordeaux
La formule est simple : un menu, qui inclut un choix de deux plats principaux et de trois desserts, est proposé au prix unique de 4,50. Pour le prix d'un sandwich, il était possible hier de choisir entre une assiette de poisson, avec du requin et du merlu, et une assiette de viande contenant du lomo, de la chistorra, et du chorizo frais. Le tout accompagné de pâtes ou de frites et de salade.
La liste pourrait être longue mais l’on constate que ces pratiques s’effectuent plutôt dans les grandes villes. Que ces mêmes pratiques attirent les clients le jour ou la promotion fonctionne mais pas forcément les autres jours. Je ne sais pas si cette technique est bonne ou mauvaise (quoique !!), mais on peut se poser 3 questions toutes simples :
1-Les clients qui voient ces pratiques ne pensent-ils pas qu’avant ils se faisaient avoir par des restaurateurs qui gagnaient beaucoup d’argent sur leur dos ?
2-Remplir à marge dégradée ou à perte sert à quoi, puisque cela ne remplit pas les autres jours à prix normal ?
3-Quand l’on sortira de cette crise, comment va-t-on expliquer aux clients que ce n’a=est plus 3,50 ou 6,90 mais 14 et 22€ ?

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Boutboul

samedi 28 mars 2009

Oui...
...et une fois que l'on a dit cela...on fait quoi?
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E-Tourisme

samedi 28 mars 2009

On fait quoi M. BOUTBOUL ?
Mais on fait ce que le client attend de nous !
C'est quand même lui qui nous fait vivre ...pas la baisse de la TVA..
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Papy547

samedi 28 mars 2009

Que deviens le repas tout compris ?
Je pense mais je peux me tromper que le client se fout de notre TVA.
Il ne veut plus que les prix flambent.
La TVA pour le client se traduira par 2 lignes sur sa facture.
Une a 5,5 ou plus et une a 19,6 pour les boissons alcolisées.
Comment réagirez vous et surtout que ferez vous lorsqu'il vous dira un repas complet sans détail, ce que je bois ne regarde pas ma secrétaire.
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castagnier

samedi 28 mars 2009

Decidemment PAPY
Vous les accumulez!!!
CE que vous decrivez c'est de la fausse facture et de la complicité de fraude fiscale.
UNE FACTURE CELA DOIT PRESENTER LE DETAIL!!!
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Papy547

samedi 28 mars 2009

Avez vous
déja travaillé dans notre milieu.
N'avez vous jamais eu l'occasion de consommer un repas vin compris.
Je crois que le voyage pour Rome va se transformer en charter.
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Comité Modernisation Hôtellerie

samedi 28 mars 2009

Papy, si vous pensez que le client se fiche de la TVA...
... alors vous ne sortez pas beaucoup de chez vous. Lisez les opinions, des commentaires, les sondages, les réactions des Français - il y en plein la presse, notamment - et vous constaterez que le sujet très sensible de la TVA n'est pas anodin. Le gouvernement le sait, craint qu'on lui reproche un nouveau cadeau fiscal illégitime, c'est pourquoi il ne laissera pas les restaurateurs abuser.
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E-Tourisme

samedi 28 mars 2009

Prenons les devant CMH..
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Papy547

samedi 28 mars 2009

Cadeau
J'ai lu "cadeau" ce qui n'est que le rétablissement d'une égalité fiscale.
Vous achetez 5,5 vous revendez 5,5 et idem pour les autres taux.
Je pense que vous confondez avec la rénovation dans le batiment.
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castagnier

samedi 28 mars 2009

Et une de plus
Vous achetez à 0 (TVA recuperée)
Vous vendez à 0 (TVA collectée) POur tout ce qui concerne votre etablissement (que ce soit pour l'acheter, le gerer à l'investissement ou le vendre c'est le HT qui est pris en compte.
SVP CMH, l'aubergiste, Albert on va devoir longtemps repéter la meme chose qui est du niveau de première année de BEP compta.
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sylvie

samedi 28 mars 2009

ça c'est pas très sympa...
Je peux me tromper mais papy devait parler de la marchandises qu'il achète avec une TVA à 5,5 et qu'il voudrait bien revendre avec une TVA à 5,5. Pour beaucoup le prix englobe la TVA et ils ne le décomposent pas vraiment. De plus, même si c'est une TVA que l'on inclus dans le prix, quand dans son CA il faut retirer 19,6 de TVA, je peux comprendre que ça fiche un peu les boules alors que la restauration rapide ou la restauration à emporter vend avec une TVA à 5,5 % ce qui crée automatiquement une concurrence déloyale.

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