Et oui, est-il possible de partir à l’aventure, dans cette ère nouvelle que j’appelle, depuis 1 an, la Covidie ? Que l’on soit outillé en formation, en compétences, en expériences, ou si peu ?
En fait, faute de modèles économiques expérimentés dans le passé, la situation est tellement unique que je me fîs à mon expérience pilotée par l’instinct et par les conseils que j’ai été recherché, pour tenter une réponse.
Chacun de vous est à la porte d’un surf sur les vagues aventurières de l’inconnu.
Je fais partie de la catégorie « parti de pas grand-chose », - on ne part jamais de rien - qui, grâce aux formations, a eu plusieurs vies professionnelles : serveur, réceptionniste, encadrant, formateur en entreprise, dirigeant d’une entreprise, coach de dirigeants, coach de jeunes sportifs, créateur de circuits touristiques à vélo.
Quand je recrute, je vais rechercher, chez les candidats, ce qu’ils font de leur vie, ce qu’ils retiennent des expériences, des situations qu’ils ont vécues jusqu’à présent, même chez les débutants. C’est la formation de la vie, que l’environnement socio-économique soit au zénith ou au plus bas.
Se former, c’est saisir toutes les occasions d’aller à la rencontre d’experts dans leurs domaines : conférences, salons professionnels, stages sur des thèmes pointus. C'est aussi tirer les leçons de ce qu'il se passe autour de soi.
A 35 ans, j’ai suivi, pendant 2 ans, la préparation d’un DUT de gestion. Parti de mon entreprise pour ne plus en revenir, mon patron a rappliqué à la sortie du cours pour me proposer un poste de direction. Ce qui matché le plus ce jour-là, ce n’est pas le niveau atteint, c’est le fait que je me sois bousculé pour rebondir.
La formation de Moniteur Fédéral, dans le sport, a consolidé la caisse à outils des conseils que je délivre aux managers de terrain.
Il n’y a pas de sentier balisé pour toi, pour grimper un sommet, c’est toi qui le trace, peut être par des passages sinueux et par la formation permanente tirée de l’aventure et de rencontres avec des experts.
« L'homme est un guerrier en conflit continuel avec la Vie. Il doit apprendre à savourer ses victoires et à rebondir de ses échecs ». Daniel Desbiens, écrivain québécois