Calcul RevPar : doit-on inclure les chambres hors service (en travaux) ?

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marianne

mercredi 8 octobre 2008

Bonjour,
Pouvez-vous me préciser si, dans le calcul du revpar on doit inclure les chambres hors service ( en travaux dans l'hôtel ) ? Qu'en pensez-vous ? Merci

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Daniel GILLOT

mardi 11 novembre 2008

Bien d'accord avec Rozieres: pour se comparer il faut parler
la même langue.

Mais je soutiens fortement qu'il faut TOUJOURS raisonner en HT pourquoi trimbaler les taxes dues qui donnent une impression fausse du chiffre d'affaires ? D'autant qu'en plus les taux varient ds un même pays- pas souvent - mais ils ne sont pas constant et ils ne sont pas identiques d'un pays à l'autre.


cdlt - dg
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Jean-Philippe Barret - Auteur

jeudi 16 octobre 2008

RevPar
Le Revpar ou chiffre d'affaires par chambre disponible peut se calculer ainsi :
Taux d'occupation X prix moyen chambre

Le taux d'occupation est égal au rapport entre les chambres louées et les chambres disponibles (les chambres en travaux, hors service ne sont pas prises en compte).

Le RevPar recouvre néanmoins plusieurs approches. Certaines sociétés d'études publient des RevPar HT, d'autres TTC.
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paul

jeudi 16 octobre 2008

revpar
le REVPAR, c'est comme pour le ratio ou le primecost, on peut les calculer comme on veut (ttc, ht avec ou sans # bloquées) , à condition de s'y tenir pour pouvoir analyser les chiffres à n+1 et n+2 etc...
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Rozieres

mardi 11 novembre 2008

Précision
Je me permet d'ojecter légérement aux propose de PAUL :

Si je le rejoint sur une utilisation interne à des buts de mesure de sa performance, je differe de son opinion de par le fait que les ratios trouvent aussir leur utilité pour comparer sa performance à celle des autres.... ainsi, le fait de prendre telle ou telle variable peut diametralement changer le jugement que vou poterez sur les chiffres.

Cette analyse est encore plus flagrante lors d'une phase d'acquisition.

L'information financiere et de gestion que vous obtenez doit essayer d'etre le plus proche possible des "standard" afin de pouvoir se comparer aux autres.

Bien à vous
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seb@stien

mardi 11 novembre 2008

NON PAS BESOIN
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Comité Modernisation Hôtellerie

mercredi 12 novembre 2008

RevPar (suite)
L'indicateur du RevPar est un artifice, qui est moins utile, voire se trouve même plus nuisible, qu'on ne voudrait le croire. Pour ma part, je le range dans un coin et ne m'en sert pas plus que cela.

Par exemple, quand les chaînes hôtelières claironnent des hausses continuelles de RevPar, on masque le fait que depuis quelques années, cela n'est dû qu'à leurs augmentations massives de prix (en moyenne 2,5 à 3 fois l'inflation sur les services). Les taux d'occupation sont en chute, sauf en 2007 (d'ailleurs, ces lourds coups de pouce sur les prix n'y sont pas étrangers).

Ce serait comme montrer une voiture qui avancerait grâce à son élan, mais dont le moteur serait arrêté. Cela crée une illusion.

Le RevPar, comme n'importe quel indicateur d'activité, est seulement utile si on s'en sert comme élément comparatif, sur strictement la même base : par exemple, l'évolution d'un même hôtel ou d'une même chaîne, à données comparables.

Mais, par exemple encore, comparer des RevPar entre pays ou régions n'a aucun sens, comme je l'ai lu ici sur un des blogs (NDLR : la comparaison des RevPar entre pays où est implanté le groupe Accor. Quand un pays a 1.000 hôtels dans toutes les gammes et un autre seulement 35, de surcroît dans un nombre limité de gammes, comment peut-on effectuer des comparaisons ?).

Pour moi, on ne doit prendre en compte que les taux d'occupation et parallèlement les prix moyen chambre pour analyser l'hôtellerie. En aucun cas, il ne faut les fusionner. Car, chacun de ces deux indicateurs a une vraie signification et permet, si nécessaire, de tirer la sonnette d'alarme selon leur évolution respective. Le RevPar est une mauvaise idée, voire une supercherie.
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Rozieres

mercredi 12 novembre 2008

desaccord avec Comité Modernisation Hotellerie
Bonjour,

je ne rejoins pas vraiment Comité Modernisation Hotellerie : la disparité que vous presentez pour le revpar est la meme pour le TO.......
Si je suis votre raisonnement, comment voulez vous comparer le To d'un hotel situé en bord de mer et celui d'un hotel de grande ville comme Paris ????

Le Revpar est le revenu tiré par chambre disponible......
Calcul : TO* Prix moyen chambre, et, si on decompose les deux ensembles :
Revpar= (nbrs chambre louées/nbre de chambre dispo)*100*(CA HT/nbrs chambre louées)
Revpar = CA HT/ Nbre chambre disponible *100

Ainsi, cette presentation du mode de calcul permet de mieux se figurer, à mon sens, la définition de ce ratio.
Il me semble qu'il traduit rapidement la qualité du gérant à avoir disposer de ses chambres lors de l'année, à avoir mieux gérer q'un autre les phases de travaux en période basse, et les phases d'occupation maximale lors des périodes hautes.

Le revpar n'est pas simplement le cumul de deux autres ratios, mais carrement une definition different de la mesure de l'activité et de la mesure de la performance du gestionnaire.

Bien à vous
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Comité Modernisation Hôtellerie

mercredi 12 novembre 2008

Dans les comparaisons...
...je disais que le RevPar, quel que soit votre mode de calcul, reste la fusion du prix moyen chambre et du taux d'occupation.

Or, si on l'utilise juste comme indicateur financier pour un hôtel, il est valable. Mais on ne doit surtout pas l'utiliser comme un indicateur économique et plus précisément comme un indicateur de marketing et d'activité. Sur ce plan, on doit obligatoirement scinder le taux d'occupation et le prix moyen chambre. D'autres indicateurs, évidemment, sont à ajouter. Communiquer le RevPar seul est une ineptie.

Vous parlez de "mesure de la performance du gestionnaire". Si par exemple, il augmente artificiellement son RevPar en gonflant exagérément ses prix de vente (prix affichés) de façon continue pour compenser ses baisses de taux d'occupation, il commet une faute de gestion. Car à moyen terme, il perdra de plus en plus de clients et verra son activité baisser, ses prix étant très au-dessus du seuil d'acceptation par la demande.

Tout est question d'équilibre entre visées de taux d'occupation, prix moyens affichés et prix moyens économiques obtenus (résultat du mix-clientèle adopté).
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Jean-Philippe Barret - Auteur

mercredi 12 novembre 2008

TrevPar, GopPar
Utilisez-vous des indicateurs comme le Trevpar (chiffre d'affaires total pa r chambre disponible) et le GopPar (Résultat Brut d'exploitation par chambre disponible) ?
Si oui (ou non), qu'en pensez-vous par rapport à l'intérêt du Revpar ?
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Rozieres

mercredi 12 novembre 2008

Reponse à Comité Modernisation Hotellerie
Cher Monsieur,

nous nous rejoignons sur un point : il est absurde de fonder un jugement sur un seul indicateur.... l'opinion doit se former sur la base de differents indicateurs.... bien entendu, le revpar ne doit pas "enterrer" le taux d'occupation ni le prix moyen chambre, ils sont tous trois complémentaires afin de se fonder une idée des differentes performances.

Cependant, vous m'opposez un raisonnement à la tendance "pessimiste" : bien entendu, o, peut enjoliver un ratio en modifiant une seule des variables, d'où la nécéssité d'evaluer une situation à l'aide de differents indicateurs que l'on choisira selon les situations.

Le revpar reste, à mon humble avis, un ratio interressant dans le sens où l'on peut aisement le rapprocher des données comptables ( à condition que le compte de résultat soit suffisament détailler au niveau des recettes.... et non pas classé dans un compte 7 lambda.....), alors que le TO depend exclusivement des données extra comptables, dont , hors systemes de gestion des chambres, le gestionnaire aura la main mise dessus ( et le risuqe de fraude augmentant alors....).

Mais, je reste encore dans le posthulat que l'hotelier est le chef d'entreprise, et reste honnete dans sa gestion et notamment dans celle de l'information donnée.
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Comité Modernisation Hôtellerie

mercredi 12 novembre 2008

Ni avis pessimiste, ni optimiste
Je ne portais aucun jugement (cette fois-ci) sur les intentions des hôteliers. Pour moi, ce n'est pas le comptable qui gère une entreprise et ce sont pas ses outils qui peuvent servir à bien maîtriser la gestion. Le comptable est en quelque sorte un enregistreur, sans plus (sans vouloir porter atteinte à l'image de cette honorable profession).

Le gestionnaire utilise les lois du marketing, dont l'observation de son activité fait partie, à partir de curseurs et d'indicateurs à adapter. Mon propos était de dire que l'on se réfère souvent à des modes et à des précepts que l'on nous présente comme innovants, mais qui ne sont pas toujours pertinents. Je ne mets pas en cause l'adoption du RevPar, mais encore une fois, il ne doit pas cacher l'essentiel.

Pour autant, je conclurai que chacun doit ou peut utiliser les outils qu'il souhaite, pourvu qu'ils lui servent utilement, sans perte de temps, dans la conduite de son entreprise. Après tout, il y a des chinois qui utilisent encore les bouliers et qui ne font pas faillite !

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