Travailler à l'étranger : "Je suis partie en Australie"

Déborah Fossati était responsable gestion des carrières au sein de l'Hôtel de Crillon. Lorsque son conjoint - qui travaillait en cuisine au Crillon - a été embauché il y a un an au Park Hyatt de Sydney, elle a souhaité le suivre.

Publié le 14 mars 2016 à 16:10
L'Hôtellerie Restauration : Dans quelles conditions êtes-vous partie en Australie ?
Déborah Fossati : Sponsorisé par son employeur, mon conjoint est parti en mars 2015 avec un Working Visa [visa de travail, NDLR] de quatre ans. J'ai fait de mon côté une demande sur internet pour un Working Holiday Visa, un visa qui permet de travailler six mois et de passer six mois en vacances dans le pays, dans l'attente de bénéficier du visa de travail de mon conjoint. J'ai pris l'initiative de passer le IELTS, un test d'anglais qui certifie son niveau aux yeux des employeurs et qui est officiellement reconnu en Australie. Je suis arrivée en juin 2015, mais ça a été compliqué de trouver du travail… Le Working Holiday Visa peut freiner les entreprises et je voulais rester dans les ressources humaines.

Comment avez-vous trouvé un poste ?

J'ai passé plusieurs entretiens et répondu à des offres d'emploi, puis j'ai rencontré le directeur des ressources humaines du Park Hyatt pour une mise en réseau et comme un poste d'assistante se libérait, j'ai postulé. C'était au début du mois de juillet et j'ai commencé à travailler le 21.

Comment avez-vous pu rester dans le pays ?
Pour bénéficier du visa de mon conjoint sans être mariés, nous avons dû prouver que l'on était ensemble depuis cinq ans en constituant un dossier de photos, de factures à nos deux noms…

Et pour le logement ?

Mon conjoint a été logé quelques nuits au Park Hyatt quand il est arrivé. Il a trouvé un logement sur une plateforme de recherche. Entre particuliers, en s'envoyant des e-mails, cela va très vite. Les visites s'organisent en moins de deux heures ! Sinon, on peut trouver grâce à des collègues. Il y a une sorte d'entraide.
 
Quel est le coût de la vie quotidienne et plus particulièrement des frais de santé ?

Le coût de la vie est cher. Même si les salaires sont en conséquence, un rendez-vous chez le médecin représente un budget. Et comme il n'y a pas de Sécurité sociale, on a pris une assurance privée pour couvrir les éventuels frais médicaux.

Comment vit-on le fait d'être aussi loin de la France ?
On repart de zéro, c'est comme une renaissance. Il y a beaucoup de Français, mais notre but est de nous immerger complètement et de pratiquer l'anglais. Avec la famille et les amis, on garde le contact en utilisant WhatsApp, Facebook, Skype. On a aussi créé un blog privé pour partager nos expériences et notre quotidien.

Et la pour suite ?
L'entreprise peut ou non renouveler le visa de mon conjoint. On verra à ce moment-là les opportunités qui se présenteront.

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Publié par Caroline MIGNOT



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