En région parisienne, la baisse de fréquentation liée à des conditions climatiques plus rudes qu'à l'ordinaire fut ressentie différemment selon les établissements. Ainsi, à Chatillon (92) Le Grand Café a enregistré une baisse de - 20 à - 35 % de sa fréquentation, alors qu'à La Défense, au Bistro de l'Arche, la baisse d'activité n'a pas été significative, seuls les fumeurs ayant déserté les terrasses.
À Paris, Louis Hibert, gérant de la brasserie Le Canon des Gobelins (XIIIe) - dont la clientèle est composée de touristes, d'étudiants et de gens du quartier -, confirme un impact réel de la baisse des températures sur le taux de fréquentation : "Même si nous ne pouvons pas encore estimer le montant [du manque à gagner, NDLR]- il faudra tenir compte de la facture d'électricité -, c'était flagrant."
Face à de tels épisodes de froid, il est difficile pour les professionnels de trouver une parade. Faire de son établissement un refuge où l'on pourra déguster un chocolat ou un vin chauds peut toutefois contribuer à ramener un peu de clientèle.
Publié par A. J. A.