Dans sa dernière note de conjoncture de l’économie touristique publiée le 24 septembre, Atout France analyse les premiers résultats de la saison estivale, et dresse un bilan un peu plus favorable que les mois précédents. Si les niveaux de 2019 ne sont toujours pas atteints, les clientèles française et des pays proches ont “répondu présent dans les destinations de villégiature des espaces littoraux ou de montagne”. Les recettes du tourisme international pour juillet dernier sont en hausse de 21,3 % par rapport à 2020, mais en baisse de 34,2 % par rapport à 2019.
Cette reprise a davantage bénéficié aux locations saisonnières qu’à l’hôtellerie, pénalisée par une implantation plus urbaine et l’absence des clientèles internationales et d’affaires. C’est surtout le cas à Paris, qui affiche les reculs les plus importants. En région, les taux d’occupation dépassent généralement 60 %, voire 75 % pour la région Paca, alors qu’ils n’atteignent pas 40 % à Paris au mois de juillet.
Atout France souligne toutefois qu’au deuxième semestre, la situation de la France continue de figurer parmi les moins dégradées par rapport aux autres grands pays touristiques, signe d’une meilleure résistance de l’Hexagone sur le marché du tourisme, “notamment par rapport aux pays dont le tourisme international est fortement dépendant des déplacements aériens”.
Les perspectives pour la rentrée demeurent incertaines, tempère toutefois Atout France, se basant sur de faibles carnets de commande à un et trois mois dans l’aérien. Toutefois, les réservations s’effectuent de plus en plus souvent à le dernière minute, en fonction de l’évolution de la situation sanitaire. De plus, à fin août-début septembre 2021, les intentions de séjour vers la France dans les six prochains mois sont en forte hausse ( + 12 points) par rapport à l’année dernière à la même période.