Cet appel à la régularisation de Thierry Marx intervient alors que la première ministre se rendra devant l’Assemblée nationale, mardi 6 décembre 2022, puis au Sénat, mardi 13 décembre 2022, pour une déclaration du gouvernement relative à la politique de l’immigration, suivie d’un débat.
Ce débat contribuera à nourrir les concertations et la réflexion sur le projet de loi immigration, présenté en conseil des ministres début 2023.
« Il faudrait déjà que notre secteur, la restauration, soit considéré comme en tension de recrutement ! Nous avons 200 000 postes non pourvus et étonnamment, ils ne figurent pas sur la liste permettant de recruter du personnel étranger. Même chose pour l’hôtellerie alors que nous manquons de bras en cuisine, réception, housekeeping… » s’insurge Thierry Marx dans les colonnes du JDD.
Alors que le secteur des CHR, doit faire face à une pénurie de candidats, il n’est pas considéré comme un secteur en tension permettant de recruter plus facilement des salariés étrangers. Le chef demande donc que cette liste des métiers en tension soit actualisée.
« Nous demandons une régularisation rapide de nos salariés étrangers reconnus pour leurs compétences et qui se retrouvent plongés dans l’illégalité du jour au lendemain. » déclare Thierry Marx qui rappelle qu’il s’agit d’une demande de longue date de l’Umih. Le président de l’Umih dénonce un système où le salarié étranger parfaitement inséré, voit son titre suspendu ou du fait des lenteurs administratives, le perd. Pour le chef, il faudrait "créer un titre de séjour sur les métiers en tension ce qui faciliterait les démarches et sécuriserait les entreprises. Enfin, il faut aussi s’attaquer aux lourdeurs administratives.»
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