C'est dans l'amphithéâtre du Best Western Premier Hôtel de La Paix que s'est tenue la semaine dernière l'assemblée générale annuelle de l'Umih 51. Le département accueillera, du 20 au 24 novembre, le congrès national de l'Umih. Plus de 600 personnes à gérer. Plusieurs dégustations sont prévues avec les maisons de Champagne, région oblige, et le dîner de gala aura lieu dans les Caves de Pommery. Une nouveauté dans l'organisation : les ateliers de travail seront ouverts et gratuitement aux adhérents marnais. « C'est une belle promotion pour nos établissements et la ville » s'est félicité Joël Oudin, président de la Marne. Le dirigeant syndical a profité de cette réunion pour appeler ses troupes à la vigilance. En effet, « la mise en place de la Protection juridique a permis de mesurer une montée en puissance des arnaques aux Adap, au RSI, à l'accessibilité ou encore à l'hygiène. On vend aux professionnels des formations ou des accompagnements qui n'existent pas ou ne correspondent pas à leurs besoins. Beaucoup pensent qu'ils ont un droit de rétractation, or, une entreprise n'en bénéficie pas. Il faut revenir vers nous avant de signer quoi que ce soit ».
Haro sur le 'food surfing'
L'autre phénomène qui inquiète, c'est bien
sûr le développement anarchique des locations de meublés de tourisme qui
équivaut à actuellement à 500 chambres dans Reims. Même chose pour la « restauration clandestine. Les sites encouragent le principe. Les
gens vendent de l'alcool sans licence. La situation est d'autant plus
compliquée qu'aujourd'hui des retraités vont eux-aussi jusqu'à proposer à des
employés de leur livrer leur déjeuner sur leur lieu de travail. » Joël
Oudin dénonce haut et fort le 'food surfing' qui est « dangereux d'un point de vue sanitaire » et crée « une concurrence déloyale ». Il voudrait également que dans les régions
viticoles, les licences III, utilisées par « les
marchands de vin qui proposent des dégustations mais ne font pas de
restauration » n'entrent pas
dans le quota d'attribution d'une licence III pour 450 habitants. « J'ai des restaurateurs qui ne
peuvent pas s'installer à cause de ça » regrette-t-il. A l'ordre du
jour également : la sécurisation des logiciels de caisse « avec une amende de 7 500 euros à
la clé pour ceux qui n'auront pas de système sécurisé », la mise en
place du registre d'accessibilité qui prendra effet le 30 septembre, la fin de la Campagne Au Resto la Vie a
du Goût ou encore la présentation du projet carte sonore, porté par la Jeune
Chambre Economique de Reims et la Macif, à destination des déficients visuels.
Publié par Sylvie SOUBES