Références prestigieuses
Cette expérience, Ertim l'a acquise au fil des ans - la société a été fondée dans les années 1970 - dans le secteur du commerce "L'agence était intégrée au groupe Printemps, rappelle Yves Kerihuel. Nous avons réalisé une bonne partie des projets du Printemps et de ses filiales." Le passage de la distribution à l'hôtellerie s'est fait en 1996 avec les travaux de l'hôtel Westin (à l'époque InterContinental, rue de Castiglione à Paris). "Depuis 1996, l'hôtellerie a représenté plus de la moitié de notre activité", déclare l'architecte. Avec les obligations de mise aux normes, le rachat d'hôtels mythiques et la conversion d'immeubles de bureaux ou d'hôtels particuliers, le marché est vaste à Paris. Le cabinet Ertim, reconnu pour son savoir-faire dans les grands magasins et les centres commerciaux - où la règlementation est draconienne - avait ainsi toute légitimité à travailler dans l'hôtellerie. Et les références prestigieuses ne manquent : l'InterContinental Paris le Grand (IXe), réalisé avec l'architecte d'intérieur Pierre-Yves Rochon, le Hilton Suffren (aujourd'hui Pullman Paris tour Eiffel, dans le XVe arrondissement de Paris), le Trianon Palace à Versailles (78), l'hôtel Muse à Ramatuelle (83) ou encore l'hôtel du Jeu de paume à Chantilly (60), pour lesquels ils ont également assuré la mission d'architecte d'intérieur. Plus récemment, ils ont effectué la maîtrise d'oeuvre du Royal Monceau (VIIIe), avec Philippe Starck comme architecte d'intérieur, la résidence hôtelière du Royal Monceau avec Bruno Borrione comme décorateur, Le W Paris - Opéra (IXe) et enfin le Prince de Galles, pour lequel ils ont été présents dès les toutes premières études et dont Ertim se félicite d'avoir été le chef d'orchestre.
Du côté des projets, le groupe Ascott vient de confier au cabinet d'architectes la réalisation de sa nouvelle résidence hôtelière Arc de Triomphe avenue Kléber (Paris, XVIe) et, clin d'oeil à son passé, de grands groupes du commerce de luxe lui font confiance pour leurs projets de magasins.
Publié par X. S.