Suite au communiqué de presse de Booking.com déclarant qu'il révise ses clauses de parité en France et en Europe conformément à l'engagement qu'il avait pris devant l'Autorité de la concurrence, l'Umih déclare que l'OTA brouille le message avec cette annonce.
Pour l'Umih avec cette annonce, Booking.com continue de préserver ses propres intérêts en persistant sur la clause de parité tarifaire et sur l'utilisation de la mention « meilleur prix garanti » en infraction avec ses propres engagements devant l'Autorité de la concurrence.
Si la profession avait reconnu dans la décision de l'Autorité de la concurrence une première avancée pour l'hôtellerie française, elle n'était pas suffisante. Les hôteliers ont demandé devant de nombreuses autorités et tribunaux, la suppression d'une des clauses abusives dans leur contrat qui les empêche de vendre en direct à leurs clients une chambre au prix qu'ils souhaitent. « En clair, nous demandons, pour les hôteliers, le droit de faire des promotions ou des rabais à leurs clients en direct. Quoi de plus normal ? » revendique l'Umih.
L'organisation patronale tient à rappeler que l'Autorité de la concurrence a octroyé partiellement ce droit aux hôteliers de vendre en direct à leurs clients des chambres sur tous les supports de commercialisation … sauf sur internet. En clair, à l'heure où plus de 35% des réservations se font en ligne et que ce chiffre augmente de manière exponentielle : c'est « papier et crayon » pour l'hôtelier … et jackpot pour Booking.com.
Seule solution qui protégera les hôteliers, l'adoption du projet de loi Macron qui permettra une vraie transparence sur les prix dans l'intérêt même des clients et des hôteliers. Projet de loi en cours d'examen au parlement.