Plein soleil chez Yello's

Paris (IXe) Ouvert en septembre dernier, cet établissement parisien marie recettes bio et luminothérapie.

Publié le 27 février 2014 à 11:28

"Du bien-être à 360 degrés", tel est l'objectif de Simon Blanchard, à la tête du Yello's. Afin d'offrir une "évasion aux clients au milieu de la journée", le jeune homme propose notamment de la luminothérapie. "Cela aide à régler notre horloge interne en régulant le taux de mélatonine, l'hormone du sommeil. C'est idéal si l'on pratique la luminothérapie plusieurs fois par semaine", assure-t-il. Plutôt que d'accrocher de grandes lampes de luminothérapie au plafond (comme dans certains bars scandinaves), l'entrepreneur a préféré opter pour des luminettes à glisser sur le nez : "C'est sans risque pour les yeux, car les lumières sont sans UV et sans infrarouge. Même les porteurs de lunettes correctrices peuvent les utiliser."


Capitales européennes en ligne de mire

Cependant le Yello's n'a rien d'un institut de beauté. Ici, les clients peuvent certes s'offrir une cure de soleil et feuilleter des magazines de voyage, mais surtout déguster la cuisine maison qui fait la part belle aux produits frais et bio, ainsi qu'aux céréales. Pour le petit déjeuner, la formule à 8,90 € (vingt minutes de luminothérapie incluse) comprend boisson chaude, jus de fruits pressés à la minute, une tartine bio ou un bol de muesli à composer soi-même : lait (de vache, riz ou soja), fromage blanc ou kéfir de lait, céréales au choix, fruits frais ou secs…

À l'heure du déjeuner, la formule luminothérapie (12,90 €) propose une boisson, une cocotte (par exemple, volaille, poisson ou option végétarienne accompagnés de céréales ou légumineuses), fromage ou dessert. "J'essaie de cuisiner certains plats sans gluten, d'autres sans lactose", précise celui qui affiche également une démarche 'no plastic'. "Il s'agit de limiter la toxicité des déchets pour l'environnement. Nous parvenons aujourd'hui à pratiquement éliminer plus de 85 % du plastique au sein de notre restaurant, en servant notamment de l'eau de Paris ou des cocottes en bois."

Encouragé par des débuts prometteurs, Simon Blanchard compte ouvrir un deuxième point de vente à Paris, avant de dupliquer ce concept de restauration rapide dans d'autres capitales européennes.


Publié par V. B.



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