Cette pratique qui consiste à demander des renseignements aux anciens
employeurs d'un candidat à un poste s'appelle la prise de référence. Elle a
pour but d'éclairer le futur employeur sur la véracité des informations
communiquées par le candidat. Les prises de références doivent respecter un
cadre légal. Selon l'article L1221-8 du code du travail, "Le candidat à un emploi est expressément informé, préalablement à leur
mise en oeuvre, des méthodes et techniques d'aide au recrutement utilisées à son
égard. Les résultats obtenus sont confidentiels." Quant à l'article L1221-9
il précise : "Aucune information
concernant personnellement un candidat à un emploi ne peut être collectée par
un dispositif qui n'a pas été porté préalablement à sa connaissance."
Le recruteur doit donc prévenir le candidat qu'il
souhaite effectuer une prise de référence et lui demander son autorisation. Il est interdit de prendre des
références auprès de contacts dont les coordonnées n'ont pas été transmises par
le candidat, ou auprès d'un contact non validé par ce dernier au préalable,
même si ces références sont mentionnées dans son CV. Il faut demander un accord
écrit au candidat précisant qu'il autorise la prise de référence auprès des
contacts dont il aura mentionné les coordonnées et qu'il renonce ainsi à la
confidentialité des renseignements.
Publié par Pascale CARBILLET
mardi 17 mai 2016