L'occasion pour le groupe de compléter une expansion régulière depuis quelques années avec uniquement des hôtels en contrat de gestion. Le réseau compte aujourd'hui 70 établissements, celui de Paris inclus. "D'ici à 2013, nous aurons 30 nouveaux projets pour 8 734 chambres, annonce son président. Rien qu'en 2011, nous avons signé pour 2 200 chambres." Il ajoute avoir déjà signé d'ici à 2015 plusieurs beaux établissements dont la reprise de l'hôtel Red Sea à Charm El-Cheikh, actuellement Sofitel. D'une capacité de 298 chambres, il deviendra Mövenpick en avril 2012.
Le développement continue
Fortement implanté dans les pays du Moyen-Orient, le groupe Mövenpick par ailleurs ne semble pas avoir connu de retombées négatives du 'printemps arabe'. "Nos propriétaires sont satisfaits, souligne-t-il, un hôtel comme le Gammarth (La Marsa) en Tunisie a réalisé 80 % de taux d'occupation." En 2011, le chiffre d'affaires consolidé du groupe a été de 870 millions de francs suisses (environ 721 M€) serait porté, d'après son président, à 1 milliard de francs suisses en 2015. "Nous avons des investisseurs propriétaires solides, qui possèdent plusieurs hôtels. Ils nous font confiance." Depuis son arrivée en 1999 dans la chaîne Mövenpick, le président Jean-Gabriel Pérès a trié sur le volet certains hôtels sans hésiter à en écarter d'autres. "Nous avons sorti 14 établissement depuis mon arrivée, qui n'étaient pas du standing que nous souhaitions, et pour lesquels les propriétaires ne voulaient pas faire de travaux", raconte le président. Ce passionné d'hôtellerie se décrit comme "un façonneur de marque" : "je recherche toujours les pépites."
En fin gestionnaire, le président de Mövenpick étudie chaque fois "toutes les formules de contrat possibles". Néanmoins, l'humain demeure au coeur de toutes ses réflexions. "Nous créons entre 1 200 à 1 500 emplois par an." Il a en outre engagé la collection Movenpick dans l'obtention du label Green Globe, que tous les hôtels ont obtenu. L'hôtel Movenpick de la Mer Morte a même reçu le meilleur score au monde.
Publié par Évelyne de Bast