Luxe et proximité
Au Normandy, hôtel 5 étoiles, on y vient en famille et depuis plusieurs générations. Les petites chambres du dernier étage étaient réservées au personnel accompagnant : fin d'un mode de vie avec la création de suites familiales en 2016. « Nous sommes passés de 290 à 271 chambres et suites. L'objectif est vraiment d'accueillir encore mieux les familles » explique Jérôme Limoges. Tout a été pensé dans cet esprit avec la mise en place du Babiwi, un club d'éveille qui prend en charge les bébés à partir de 3 mois et jusqu'à 3 ans, entre sieste, biberons, musique… L'instauration d'un club pour les 4/12 ans avec des ateliers créatifs ou de cinéma. Et pour les ados, un lieu dédié à l'univers du jeu vidéo sur grand écran. Parce que Deauville est à une heure trente de Paris par la route, l'aspect détente a été considérablement travaillé avec des packages de remise en forme adaptés à la clientèle urbaine : détox, beauté, revitalisation, relaxation… Celle de séminaire n'est pas en reste avec un matériel hautement performant dans les salles et une volonté d'adaptation, quelle que soit l'exigence. Elégance, histoire, qualité des prestations riment également avec convivialité. Le restaurant Belle Epoque, qui renoue avec ses fastes d'antan, suggère des plats à partager, des éclairs au chocolat géants, ect. Pour les amateurs de cinéma, l'établissement demeure définitivement associé aux amours d'Anouck Aimé et Jean-Louis Trintignant dans Un homme et une femme de Claude Lelouch. C'est ici que plusieurs scènes du film ont été tournées. Une suite leur est entièrement consacrée. Toile de Jouy sépia et photos des moments mythiques pour les cinéphiles. « C'est un hôtel où il se passe toujours quelque chose, où il fait vraiment bon vivre. Le travail des équipes est pour ça assez extraordinaire. Le lien est très fort entre nous et notre clientèle » ajoute Jérôme Limoges. Le Normandy est un des rares endroits où pendant un festival, comme celui du Cinéma américain de Deauville, les stars s'attablent volontiers aux côtés d'inconnus.
Publié par Sylvie SOUBES