Télécharger l'application LHR-Emploi
Installé dans un établissement flambant neuf, avec vue panoramique sur le port de Saint-Raphaël, Stéphane Léger retrouve à L'Archange l'étoile qu'il avait laissée derrière lui en vendant son restaurant Le Chassagne en Côte-d'Or. Le chef ne s'en cache pas, l'obtention de cette étoile faisait partie de ses objectifs. "Cette étoile nous amènera, je l'espère, de la clientèle et une certaine stabilité pour continuer à avancer", commente-t-il.
Cette arrivée à Saint-Raphaël constitue un challenge pour Stéphane Léger et son épouse, Vanessa. Le couple a été choisi sur appel d'offres par la régie des ports de Saint-Raphaël. Pour autant, ils ont eu la main libre sur les choix de décoration et ont investi leurs économies pour créer un restaurant haut de gamme, L'Archange, "où l'on fait les choses sérieusement mais sans rigidité, où l'on transmet notre passion dans une ambiance détendue". Au rez-de-chaussée, le chef a crée une brasserie, Le Lamparo, pour "désacraliser et démocratiser [s]a cuisine, pour la rendre abordable à tout le monde".
Une cuisine qui s'est adaptée à la Méditerranée
Stéphane Léger, bourguignon d'origine, a dû s'adapter à certains produits mais a aussi fait de belles découvertes côté pêche : "J'ai la chance d'avoir le marché aux pêcheurs juste en bas du restaurant. La mer, quand on est ici, ça inspire." Avec une cuisine axée sur le respect du produit et les associations terre et mer, Stéphane Léger a pris soin aussi de s'adapter aux températures estivales méditerranéennes : "Je cuisine toujours avec un peu de beurre, mais en été, ici, on fait tout à l'huile d'olive." Il conçoit sa cuisine comme un acte de générosité, d'amour et de partage. Son épouse le seconde en coordonnant les équipes : "Vanessa, c'est mes yeux, elle est partout ! Si j'en suis là, c'est grâce à elle, assure le chef. Elle me soutient et me pousse vers le meilleur." D'ailleurs, Stéphane Léger manifeste déjà l'envie de se présenter au concours Un des meilleurs ouvriers de France et aimerait "un jour, obtenir une deuxième étoile".
Publié par Marie TABACCHI
