C'est en surfant régulièrement sur différents réseaux professionnels qu'Antoine Maillon a eu l'idée de fonder LinkHospi, un réseau spécifiquement destiné aux directeurs d'hôtels haut de gamme et de palaces. "Linkedin est un très bon réseau professionnel mais il ne correspondait plus à nos attentes. Son accès trop large lui a fait perdre de son intérêt. Nous n'avions pas toujours les bons interlocuteurs pour recruter du personnel et il était difficile d'échanger des informations clés sur la vie de l'entreprise."
Se défendant d'entrer en concurrence avec les associations existantes comme l'Association des dirigeants de l'hôtellerie internationale et de prestige, Antoine Maillon voit LinkHospi comme un outil complémentaire car "il permet de réagir vite à toutes situations, ce que ne font pas les associations existantes qui fonctionnent surtout sur le mode réunions ou colloques".
Antoine Maillon estime qu'internet est le meilleur outil pour communiquer entre personnes du même profil ou occupant les mêmes fonctions. Il a confié la mise en oeuvre de son idée à la société Atic et LinkHospi a vu le jour début décembre. "Nous avons conçu un réseau simple et gratuit. Chacun peut s'inscrire librement sur internet, mais nous réalisons un contrôle très strict après coup pour nous assurer de l'identité du candidat." De cette façon, pas de supercherie : seuls les directeurs d'hôtel en fonction seront retenus dans le réseau. "Nous voulons ainsi fédérer les directeurs d'hôtel de luxe et de palaces pour nous permettre d'échanger sur toutes sortes de sujets qui sont notre quotidien."
Un espace d'information ouvert
Le site, qui a démarré en tant que plate-forme d'échange et d'informations "entre personnes du même milieu", pourrait bien vite offrir d'autres services. "Le recrutement et les échanges de personnel ont été à l'origine de la création du site", précise Antoine Maillon, qui ajoute : "Pourquoi ne pas créer un blog, par exemple, pour y poster des informations rapides, voire une newsletter ou la mise en ligne d'offres immobilières. À ce jour tout reste ouvert."
D'autant que le site a également besoin d'un modèle économique. L'actualisation des données et le contrôle exercé sur les inscriptions réclament de la main d'oeuvre. "Nous estimons que la publicité et un système par abonnement permettront d'équilibrer les comptes, explique Antoine Maillon. Mais là encore, les fournisseurs et les annonceurs seront triés sur le volet pour correspondre à notre image et à nos besoins."
À peine un mois après son lancement, le réseau compte déjà 150 inscrits. Une bonne surprise pour Antoine Maillon qui n'espérait qu'une centaine d'adhésions à cette date. Et les inscrits viennent du monde entier. "C'est ce qui va faire la richesse du réseau", insiste le fondateur du réseau social.
Publié par X. S.
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