Mai - L'Umih est à l'origine de la création de l'Artisan-cuisinier. « C'est une reconnaissance importante, que nos restaurateurs réclamaient depuis longtemps. Le dispositif permet au cuisinier d'être artisan, au même titre que les autres métiers de bouche. Se cache aussi derrière une notion marketing. Etre artisan est perçu positivement dans l'esprit du public ». La publication du décret précise les conditions d'accès au registre des métiers. Le cuisinier doit disposer au minimum d'un CAP de cuisine : « c'est la reconnaissance du savoir-faire des cuisiniers ». La carte doit être 100% Fait maison : « c'est le gage pour le consommateur d'une cuisine élaborée sur place à partir de produits crus ». L'entreprise doit avoir moins de 11 salariés lors de son immatriculation « mais il faut que celles qui ont plus de 11 salariés puissent aussi s'inscrire pour une période transitoire. Des étoilés dépassent ce nombre et il faut qu'ils puissent s'inscrire dans la démarche. Nous travaillons actuellement sur cette possibilité avec l'APCMA (Assemblée permanente des chambres de métiers et de l'artisanat) ». Et le cuisinier doit être le chef d'entreprise.
Développement durable
Février - Signature d'un partenariat avec Mister Good Fish pour maintenir les ressources halieutiques. « Nous avons décidé de réaliser un travail pédagogique, en relayant et tout au long de l'année auprès des professionnels le calendrier des pêches. Il est urgent de prendre aussi en compte la saisonnalité des poissons. »
Juillet - Parution du guide de Bonnes Pratiques concernant la gestion des biodéchets en restauration (réalisé par GECO Food Service avec l'appui des services techniques de l'ADEME) : pistes et conseils pratiques pour gérer dans les meilleures conditions possibles la gestion des biodéchets en restauration.
Octobre - Publication du livre 'Les Chefs s'engagent, Leurs recettes anti-gaspi' dans la collection Les carnets de l'info. « Cet ouvrage a été réalisé à l'initiative de Karim Khan, président de l'Umih 35. Nous avons demandé à des chefs adhérents de nous livrer leurs recettes, leurs astuces. 28 chefs ont participé à cette première édition. D'autres vont suivre avec d'autres chefs ».
Promotion de la restauration
Février - Signature d'un partenariat entre l'Umih et la Fédération des Marchés de gros de France (FMGF) visant à améliorer la connaissance des pratiques d'approvisionnement et de distribution entre les deux organisations.
Mars à septembre - Mise en oeuvre par tous les acteurs et dans le cadre du Fonds de modernisation de la restauration de la campagne de promotion de la restauration : Au resto, la vie a du goût. « Elle a été très bien perçue par les consommateurs. Le jeu associé permettait de faire gagner aux consommateurs des chèques-cadeaux de 20 euros, à dépenser dans tous les restaurants de l'Hexagone. Malheureusement, les restaurateurs ne se sont pas appropriés ce jeu ».
Juillet - L'Etat lance les Etats généraux de l'Alimentation. « La restauration commerciale ne figurait pas au programme et nous avons demandé à être associée aux travaux. Nous sommes le dernier maillon de la chaîne et nous avons notre rôle à jouer auprès des Français pour favoriser une alimentation saine et durable. Nous participons directement à l'atelier sur le gaspillage alimentaire. Mais en plus, nous contribuons aux autres ateliers, via les instances interprofessionnelles, notamment la CGAD. »
Septembre - « L'Umih est un fidèle partenaire de la Fête de la gastronomie, puisque pilote de nombreux projets en régions, notamment Toulouse à Table, Le week-end du chat perché, etc. »
Entrée en application du décret sur la Transparence des contrôles d'hygiène
Avril – « Plusieurs problématiques se posent. Nous estimons qu'il y a une inégalité de traitement, l'appropriation des données numériques ne nous convient pas non plus, tout comme les 4 niveaux de notation. Soit on est apte à exercer, soit on ne l'est pas. Nous avons entamé un recours auprès du Conseil d'Etat ».
Lancement des Assises de la Restauration sous l'intitulé Chaud Devant
Octobre - «C'est un projet ambitieux. L'objet étant d'avoir une vision à cinq ans de la restauration. Toutes les formes de restauration participent : traditionnelle, rapide, les cafétérias, les chaînes…. Cinq groupes de travail ont été établis : emploi et formation, environnement économique, réglementation, digital et alimentation durable. Nous devons prendre en main les multiples changements de la société, réfléchir à construire de nouveaux parcours pour que notre filière soit davantage attractive auprès des jeunes, combattre les distorsions de concurrence (que chacun travaille à règlementation égale), nous adapter aux nouvelles attentes de consommation… » L'Umih s'est donné 4 mois pour réunir pistes et solutions. Le rendu des travaux est prévu dans le courant du premier trimestre 2018.
Chèque numérique
Avec le soutien de l'UMIH, l'Etat a réservé d'une enveloppe financière de 1,6 millions d'euros pour accompagner les professionnels dans leur transition numérique (création site web, formation réseaux sociaux, etc.) « C'est budgétisé. Nous devons encore en déterminer le format (chèque ou crédit d'impôts par exemple) dans le cadre du Fonds de modernisation pour la restauration. L'essentiel est de permettre aux restaurateurs d'aller plus loin, de saisir l'opportunité du digital ».
Publié par Sylvie SOUBES