Les exploitants de plage demandent la suspension du décret plage

Les professionnels, réunis en convention nationale à l'initiative de l'Umih, ont durci le ton.

Publié le 11 mai 2017 à 18:44
Mercredi 10 mai, l'Umih organisait la deuxième convention nationale des plagistes, qui s'est tenue à Juan-les-Pins (Alpes-Maritimes). En présence de nombreux élus de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, les plagistes de Cannes, Antibes, Nice, Pampelonne, Marseille, de Corse mais aussi de l'Hérault et de La Baule ont une nouvelle fois rappelé les difficultés rencontrées par l'application du décret plage. 

Pour Thierry Grégoire, président de la branche des saisonniers de l'Umih, le ton se durcit : "Un décret datant de 2006 qui ne s'applique pas depuis onze ans montre bien qu'il est imparfait et doit être amendé. Les revendications des plagistes sont connues depuis longtemps, c'est pourquoi, aujourd'hui, nous demandons une suspension du décret plage. Et ensuite, nous reprendrons les négociations. Il faut établir une cartographie de tous les littoraux et trouver des solutions applicables." Pour Roland Héguy, président confédéral de l'Umih, "il faut trouver d'urgence un terrain d'entente pour nos entreprises et nos emplois et éviter d'opposer l'économie, l'écologie et le social." Et de rappeler que l'application du décret plage en l'état provoquera la disparition de 2 000 emplois.

Plus de souplesse au niveau local

Trois points cristallisent l'inquiétude des plagistes, qui, s'ils en acceptent les principes, demandent plus de souplesse au niveau local : que la démontabilité des établissements n'intervienne qu'en fin de concession et pas à chaque fin de saison, que la durée d'attribution des concessions soit allongée pour pouvoir amortir les investissements et que le taux d'occupation du domaine public maritime soit calculé en linéaire commune par commune. "Nous ne demandons pas à transgresser la loi littoral, a insisté le président confédéral. Nous voulons juste réformer un décret qui ne prend pas en compte les spécificités locales. À part en Corse où une vraie discussion a été ouverte, ailleurs rien n'a bougé. Le Gouvernement doit prendre des engagements."

À ce jour, si tous les littoraux rencontrent des difficultés, la situation est particulièrement tendue à Antibes, Juan-Les-Pins et Golfe-Juan où les destructions des établissements sont prévues pour le 15 septembre (lire encadré).

Une lettre ouverte a été envoyée au futur Gouvernement, tandis que les plagistes envisagent une action à l'occasion du Festival international du film, qui va se tenir à Cannes dans une semaine.

Photo

Publié par Marie TABACCHI



Commentaires
Photo
patrick SAINT-JALMES

vendredi 12 mai 2017

bonjour a tous je n'ai rien contre ca mais contre moi je suis en ville avec a l’époque terrasse couvert et chauffer et au bout de 5 ans obliger de démonter a cause de la loi européenne mes moi bien sur petit restaurant je ne suis pas passer sans le journal donc la loi est pour tous

Signaler un contenu illicite

Photo

En cliquant sur publier vous acceptez les [conditions générales d'utilisation]

Voir notre Politique des données personnelles




Vidéos-Podcasts


Newsletter

Ne Ratez plus l'actualité , abonnez-vous à la newsletter quotidienne !


Dernières offres d'emploi

Chef de rang H/F

75 - PARIS 16

Restaurants Traditionnels et familiaux, Paris centre, orientés sur le poisson, les fruits de mer, le service aux clients, et la générosité recherche : Un(e) Chef de rang, bonne présentation, service midi et soir sur 4 jours de la semaine + une 1/2 journée (39 heures / semaine). Repos : 2 jours co

Posté le 22 novembre 2024

Serveur H/F

13 - MARSEILLE 01

QUI SOMMES-NOUS ?<br><br>Porte d’entrée de notre Résidence Marseille République, notre Restaurant LA CANTINE propose des plats simples et gourmands qui changent tous les midis, en fonction de l’humeur du chef et des produits de saison et un bar à tapas maison le soir.<br><br>Du petit déjeuner busine

Posté le 22 novembre 2024

Responsable de salle H/F

13 - MARSEILLE 01

Ciel, c’est un restaurant en rooftop en plein cœur de Marseille. Un incroyable toit terrasse niché sur l’un des plus hauts bâtiments du centre [les anciennes Galeries Lafayette], qui domine la ville, l’entrée du Vieux-Port et fait face à la bonne mère! C’est un lieu unique, posé au sommet du nouveau

Posté le 22 novembre 2024