Les essuie-mains à usage unique dispersent moins de microorganismes dans l'environnement que les sèche-mains à air pulsé ou les sèche-mains à air chaud, et ils aident à réduire le risque de propagation des virus vers le visage des jeunes enfants qui accompagnent les adultes dans les sanitaires. Les conséquences de cette découverte sont essentielles pour les responsables des sanitaires d'établissements tels que les restaurants, au sein desquels l'hygiène est primordiale.
Les résultats de l'étude
Des microbiologistes ont étudié la transmission de virus en utilisant différentes méthodes de séchage des mains : un sèche-mains à air pulsé, un à air chaud, et des essuie-mains en papier. Il s'est avéré que le sèche-mains à air pulsé transmet davantage de particules virales que les autres méthodes, et à des hauteurs différentes, le nombre de virus présents dans l'air étant également significativement supérieur. Sur la plage des hauteurs testées, le sèche-mains à air pulsé produit en moyenne plus de 60 fois plus de plaques virales qu'un sèche-mains à air chaud et plus de 1300 fois plus que les essuie-mains en papier. Les résultats moyens combinés à des distances allant jusqu'à 3 mètres du dispositif de séchage des mains soulignent que le sèche-mains à air pulsé génère plus de 20 fois plus de plaques virales qu'un sèche-mains à air chaud et plus de 190 fois qu'un essuie-mains en papier. Les échantillons d'air recueillis 15 minutes après utilisation montrent que le sèche-mains à air pulsé produit plus de 50 fois plus de plaques virales qu'un sèche-mains à air chaud et plus de 100 fois plus qu'un essuie-mains en papier.