[Communiqué] Les pratiques liées aux produits de soin en chambre évoluent dans l’hôtellerie, conscience environnementale et réglementation* obligent. Les hôtels remplacent les petits flacons à usage unique par des distributeurs de grande capacité rechargeables via des systèmes de poche, à l’instar de l’ECOFILL, nouveau produit phare de GROUPE GM, leader français des produits d’accueil. D’autres établissements privilégient le re-remplissage des flacons usagés. Une pratique contraire aux règles d’hygiène et de bon sens. François Marchand, président de GROUPE GM France, alerte sur le sujet : “Le remplissage est une fausse bonne idée, ce n’est ni économique, ni développement durable”, estime-t-il.
Une prise de risque en matière de traçabilité et d’hygiène
Avec le re-remplissage, les règles de traçabilité, pourtant essentielles, sont souvent négligées. Pour respecter les règles françaises et européennes, les distributeurs devraient être vidés, nettoyés et aseptisés entre chaque remplissage, une procédure difficilement réalisable en dehors d’un environnement industriel. Sans ces étapes, la traçabilité n’est pas garantie, et les risques sanitaires augmentent.
Chaque remplissage nécessite l’apposition d’un numéro de lot et la tenue d’un registre cosmétique à jour. À défaut, les hôteliers engagent leur responsabilité, car la réglementation européenne (n° 1223/2009) exige une traçabilité complète tout au long du cycle de vie des produits.
Des contraintes ergonomiques et économiques
Les bidons de recharge, souvent de 5 litres, posent des problèmes pratiques. Leur poids constitue une contrainte pour les équipes techniques. Cette méthode alourdit aussi la charge de travail : manipuler et remplir les flacons, nettoyer les éclaboussures... prennent du temps et coûtent donc de l’argent.
Une fausse démarche écologique
Contrairement aux idées reçues, le re-remplissage n’est pas plus durable. “Les bidons de 5 litres utilisent plus de plastique que des poches de recharge, optimisées pour réduire leur impact environnemental”, explique François Marchand. Cette pratique est incompatible avec une politique RSE ambitieuse.
L’alternative : les distributeurs rechargeables avec poches scellées
Les distributeurs équipés de poches scellées représentent une solution pratique et hygiénique. Ces poches sont :
- préremplies en usine et identifiées par des numéros de lot, garantissant la conformité aux normes cosmétiques de traçabilité ;
- faciles à insérer dans les distributeurs, sans nettoyage intermédiaire du flacon ;
- conçues pour limiter les déchets plastiques par rapport aux bidons : à volume équivalent, les poches représentent 2,3 fois moins de plastique qu’un bidon de 5 litres.
* La Commission Environnement de l’Union Européenne a validé un texte interdisant aux hôteliers de fournir des produits cosmétiques et hygiéniques avec un emballage plastique unique inférieur à 100 ml ou 100 g. L’interdiction pourrait entrer en vigueur avant 2027 ou au plus tard en 2030.