Principaux résultats :
Ils sont 85% à penser que c’est une bonne idée. A l’évidence, les chefs d’entreprise du secteur adhèrent à la mesure, ils sont conscients qu’ils ont « leur part à faire » pour sortir de la crise et redonner du pouvoir d’achat à leurs salariés. Ils sont volontaires.
58% disent avoir les moyens de la verser (ce chiffre est à mettre en relation avec le fait qu’aujourd’hui 96% des professionnels subissent une perte de chiffre d’affaires). 59% disent qu’ils vont verser une prime. Certains professionnels qui n’en ont pas les moyens, affirment qu’ils feront un effort pour verser une prime.
Cette prime ne serait pas versée systématiquement à l’ensemble du personnel. Certains critères sont évoqués comme les bas salaires, le mérite et l’ancienneté dans un souci de fidélisation. Quant à son montant, il est très rarement inférieur à 200€. Il dépend de la santé financière de l’entreprise. Certains évoquent le plafond de 1000€ autorisé et même au-delà en ajoutant à la prime le montant de l’économie réalisée sur les charges patronales. Des chefs d’entreprises voudraient qu’on leur laisse un délai pour procéder au versement de la prime, justifiant cette demande par le temps nécessaire à retrouver de la trésorerie après des semaines de baisse.
Sur les pertes liées aux mouvements des Gilets Jaunes :
En restauration : pour 50% d’entre eux, la perte d’activité est supérieure à 20% de leur CA,pour 20%, elle est même supérieure à 30% de leur CA.
En hôtellerie : pour 55% des hôtels la baisse d’activité est supérieure à 10% de leur CA, et pour 20% elle est supérieure à 20%.
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Publié par Sylvie SOUBES