Le SNRTC a tenu son assemblée générale annuelle

Paris Mercredi 20 mars, dans la capitale, le Syndicat national de la restauration thématique et commerciale réunissait ses adhérents en assemblée générale annuelle. Thème retenu : 'la crise, accélérateur de mutation ?'

Publié le 23 mars 2012 à 10:43
Après un bilan des commissions qui a montré, une nouvelle fois, leur solide capacité de travail, s'est félicité Laurent Caraux, président du SNRTC, celui-ci donné la parole aux responsables d'Eurogroup Consulting qui ont présenté l'Etude économique de la restauration, financée par le Fonds de modernisation de la restauration et dévoilée la veille à presse. Celle-ci constitue « une base de données irréfutables » et « l'analyse qu'elle fait du modèle économique des petits acteurs permet de mieux cerner les difficultés qu'ils rencontrent » estime le chef de file de la restauration thématique et commerciale. Répondant à l'invitation du SNRTC, Jacques Augustin, sous-directeur du tourisme à la Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services, a quant à lui mis l'accent sur la nécessité d'améliorer l'accueil et le service. « Avec le Fafih, nous réfléchissons à la mise en place des formations à 'l'esprit de service' qui est aujourd'hui essentielle au développement du tourisme » a-t-il indiqué. Autre sujet abordé lors de cette réunion : « la vente à emporter, versus chaînes de restauration commerciale : quelles différences, quelles opportunités ? ». Pour le cabinet Nielsen, qui a conduit l'enquête, la crise a « élargi les frontières » entre les différents types de restauration. « On trouve aujourd'hui des corners dans les hypers. Les consommateurs ont modifié leurs comportements et cela a donné naissance à de nouveaux points de vente ». Des consommateurs « qui n'ont plus le temps, qui apprécient les formats individuels, qui sont sensibles à tout ce qui est commode, pratique ». Et qui arbitrent leur budget en fonction « d'un retour sur investissement. » En quête de nouvelles expériences, ils se tournent aussi vers les offres 'éco-responsables' et ils ont « besoin d'être rassurés ». La traçabilité pour tous. Benjamin Kuentz, de Nielsen, pose également la nécessité de couvrir « tous les moments de consommation ». Mc Do l'a d'ores et déjà compris avec ses formules Mc Café, Mc drive, ses promotions de snacking à 1 euro, l'arrivée du service en salle ou cette adaptation des valeurs sûres avec un sandwiche baguette. Parmi les pistes qui se dessinent, le digital devrait prendre une place importante. On s'assied autour d'une table sur laquelle on tape directement sa commande. Les bornes de commandes à l'entrée des établissements sont aussi dans l'escarcelle. Et pourquoi pas, comme cela existe aujourd'hui en Allemagne, des plats qui descendent directement sur la table par une rampe ? L'automatisation du service contre la pénurie de main de main d'oeuvre ? Un concept, et non une solution heureusement.

Publié par Sylvie SOUBES



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