Électricien de profession, Julien Chirol a enfin réalisé un projet qui lui tenait à coeur depuis plusieurs années : ouvrir un restaurant. Et c'est le long des quais du Rhône, dans son quartier préféré, que le jeune gérant a trouvé l'emplacement idéal. "Cette affaire, c'est tout sauf un coup de tête. Avec ma femme, on a longtemps travaillé sur le concept et le type de restauration qu'on souhaitait proposer", explique-t-il. Il est vrai que cet établissement d'une cinquantaine de places affiche une vraie personnalité. À commencer par son nom atypique, Georgette, en hommage à la mère du gérant, et son ambiance très années 1950, avec mobilier et couleurs rétro.
"Cuisine récréative"
Côté cuisine, l'établissement se démarque également car il est l'un des rares restaurants lyonnais à proposer des spécialités ardéchoises. Caillettes, criques, maôche, barboton et tuiles à la farine de châtaignes apparaissent souvent à la carte. "Ce n'est pas un restaurant ardéchois, car on propose une cuisine créative ouverte sur le monde. Mais j'aime mettre en avant des produits et des spécialités de ma région. D'ailleurs, j'ai choisi essentiellement des vins de la vallée du Rhône. Ils sont tous bio, par conviction personnelle", explique le gérant. Cuisinier à ses heures, Julien Chirol a toutefois préféré confier les fourneaux à un professionnel : Denis Rivoire, qui a fait ses armes notamment chez Pierre Gagnaire à l'époque de Saint-Etienne, à la Voile d'Or sur la côte atlantique et au Vivarais à Lyon.
Publié par Stéphanie Pioud