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Le concours Malongo fête son 20ème anniversaire. Qu'est-ce qui a déclenché sa création ?
Jean-Pierre Blanc : Nous avons lancé le concours en 1994 et l'idée est née deux ans plus tôt, à l'occasion des Jeux Paralympiques de Barcelone, en Espagne. Nous avions organisé, avec Pierre Massia , une formation à la préparation et au service du café destinée aux jeunes de l'école hôtelière de Nice qui étaient sur le village olympique. C'était une première et il n'y avait pas d'obligation pour eux. Ils auraient pu choisir la plage à ce moment là ; eh bien, non, ils sont venus et ils ont montré un tel intérêt qu'on s'est dit qu'on ne pouvait pas en rester là. Il fallait que nous mettions en place quelque chose sur la durée et qui ait une dimension nationale. L'objectif étant de sensibiliser les nouvelles générations de professionnels à la qualité du café. Nous avons pris notre bâton de pèlerin, à la recherche de partenariat. Le café n'était pas dans le référentiel de l'Education Nationale à l'époque. C'était au gré des écoles et des professeurs. Tout le travail de préparation est fait en dehors des cours. Cela demande un vrai investissement de la part des professeurs et des jeunes. Nous avons formé 10 000 jeunes à ce jour et 900 professeurs référents.
Son contenu a-t-il beaucoup évolué depuis sa création ?
J.-P. B. : Au départ, nous étions principalement sur la connaissance du produit, l'histoire et sa dégustation. Depuis environ cinq ans, nous avons élargi le champ à tous les modes de préparation. Qu'est-ce qu'un bon barista et comment faire pour le devenir ? Nous travaillons aussi sur les innovations qui accompagnent l'univers du café. L'épreuve finale porte sur les techniques de service et de vente du café. C'est cet ensemble qui donne aujourd'hui toute sa force au concours. Nous avons aussi depuis quelques années initié un partenariat avec l'Education nationale et le Serpet, qui contribue à la formation des élèves au-delà du concours et des enseignants avec immersion en entreprise. C'est un grand pas qui a été effectué en faveur du produit café. Ce concours nous a aussi amené à mettre en place, au sein de notre société, un véritable département formation. Nous avons trois centres de formation, à Lyon, au sein de l'Institut Paul Bocuse, à Paris et à Nice. Nous recevons des professeurs, des élèves mais aussi, par exemple, des personnes en réinsertion pour qui le service du café est une réelle valeur ajoutée dans le CV.
La grande finale est prévue les 2 et 3 avril. Cette vingtième édition s'annonce exceptionnelle ?
J.-P. B. : En effet, avec de belles surprises. Une partie des épreuves aura lieu à Nice, au lycée Paul Augier. La dernière est prévue dans un endroit mythique : dans la salle des Etoiles du sporting de Monaco, en présence d'Alain Ducasse. Celui-ci est président d'honneur du jury depuis la création du trophée. Le 3 avril, il présidera le jury de l'épreuve finale qui va aussi se dérouler sous les yeux du public. Les invités vont ainsi pouvoir découvrir par eux-mêmes que la vente du café, sa préparation, son service, nécessitent un savoir-faire spécifique, des connaissances. Le café n'est pas un produit simple. Pour célébrer cet anniversaire, nous attendons également 400 personnes. Ce sera un grand moment, d'autant plus que Malongo fête aussi ses 80 ans en 2014.
Jean-Pierre Blanc : Nous avons lancé le concours en 1994 et l'idée est née deux ans plus tôt, à l'occasion des Jeux Paralympiques de Barcelone, en Espagne. Nous avions organisé, avec Pierre Massia , une formation à la préparation et au service du café destinée aux jeunes de l'école hôtelière de Nice qui étaient sur le village olympique. C'était une première et il n'y avait pas d'obligation pour eux. Ils auraient pu choisir la plage à ce moment là ; eh bien, non, ils sont venus et ils ont montré un tel intérêt qu'on s'est dit qu'on ne pouvait pas en rester là. Il fallait que nous mettions en place quelque chose sur la durée et qui ait une dimension nationale. L'objectif étant de sensibiliser les nouvelles générations de professionnels à la qualité du café. Nous avons pris notre bâton de pèlerin, à la recherche de partenariat. Le café n'était pas dans le référentiel de l'Education Nationale à l'époque. C'était au gré des écoles et des professeurs. Tout le travail de préparation est fait en dehors des cours. Cela demande un vrai investissement de la part des professeurs et des jeunes. Nous avons formé 10 000 jeunes à ce jour et 900 professeurs référents.
Son contenu a-t-il beaucoup évolué depuis sa création ?
J.-P. B. : Au départ, nous étions principalement sur la connaissance du produit, l'histoire et sa dégustation. Depuis environ cinq ans, nous avons élargi le champ à tous les modes de préparation. Qu'est-ce qu'un bon barista et comment faire pour le devenir ? Nous travaillons aussi sur les innovations qui accompagnent l'univers du café. L'épreuve finale porte sur les techniques de service et de vente du café. C'est cet ensemble qui donne aujourd'hui toute sa force au concours. Nous avons aussi depuis quelques années initié un partenariat avec l'Education nationale et le Serpet, qui contribue à la formation des élèves au-delà du concours et des enseignants avec immersion en entreprise. C'est un grand pas qui a été effectué en faveur du produit café. Ce concours nous a aussi amené à mettre en place, au sein de notre société, un véritable département formation. Nous avons trois centres de formation, à Lyon, au sein de l'Institut Paul Bocuse, à Paris et à Nice. Nous recevons des professeurs, des élèves mais aussi, par exemple, des personnes en réinsertion pour qui le service du café est une réelle valeur ajoutée dans le CV.
La grande finale est prévue les 2 et 3 avril. Cette vingtième édition s'annonce exceptionnelle ?
J.-P. B. : En effet, avec de belles surprises. Une partie des épreuves aura lieu à Nice, au lycée Paul Augier. La dernière est prévue dans un endroit mythique : dans la salle des Etoiles du sporting de Monaco, en présence d'Alain Ducasse. Celui-ci est président d'honneur du jury depuis la création du trophée. Le 3 avril, il présidera le jury de l'épreuve finale qui va aussi se dérouler sous les yeux du public. Les invités vont ainsi pouvoir découvrir par eux-mêmes que la vente du café, sa préparation, son service, nécessitent un savoir-faire spécifique, des connaissances. Le café n'est pas un produit simple. Pour célébrer cet anniversaire, nous attendons également 400 personnes. Ce sera un grand moment, d'autant plus que Malongo fête aussi ses 80 ans en 2014.
Publié par Sylvie SOUBES
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