“La consommation d’alcool en France connaît une période creuse au mois de janvier”, affirme la plateforme de commerce Lightspeed, dans une enquête basée sur les données de vente de ses clients. Celle-ci indique que le nombre de ventes de boissons alcoolisées a diminué de 22 % en janvier 2024 par rapport aux autres mois de l’année (2,238 millions contre 2,877 millions) chez plus de 1 700 clients de la plateforme en France. Un constat qui se confirme chaque année depuis le lancement du ‘Dry January’ (janvier sobre), en 2016.
Cette baisse de consommation s'observe de manière plus générale dans la société française : en janvier 2024, plus de 4,5 millions de personnes auraient relevé le défi ‘Dry January’, selon les premiers résultats de l’étude Janover menée par Le Vinatier-psychiatrie universitaire Lyon Métropole.
Une autre étude de l’institut de sondage Panel Selvitys a mis en lumière le nombre croissant de personnes souhaitant faire une pause de consommation d’alcool lors de cette période de l’année : près de 28 000 personnes se sont inscrites sur le site dryjanuary.fr, soit une augmentation de 75 % par rapport à 2023.
Cocktails, bières et liqueurs: les plus fortes baisses
La vente de cocktails est la plus affectée par cette tendance, avec une diminution de 28 % entre janvier 2024 et le reste de l’année, suivi par les bières (- 26 %) et les ventes de liqueurs (- 22 %).
La vente d’alcools forts a reculé de manière significative dans les restaurants analysés : - 19 % pour la tequila, - 20 % pour le gin, - 18 % pour le rhum ou encore - 22 % pour les liqueurs.
Le vin rouge et la vodka résistent
Les deux types d’alcool ayant le mieux résisté sont le vin rouge, qui enregistre le plus faible recul parmi tous les types d’alcools recensés (- 3 %) et la vodka (- 4%).