"Nous avons racheté une coquille vide, explique-t-il, dans laquelle tout était à refaire, du mobilier à la déco, des cuisines à la terrasse, et nous avons donc fortement investi. Mais il y avait un site connu, un vaste parking, des possibilités d'aménagement, des murs et des toits solides. Ma femme [banquière de métier et associée dans l'affaire, NDLR] s'est chargée de la déco, et nous nous sommes lancés."
Aujourd'hui, les résultats sont encourageants. Pouvant recevoir 70 couverts en salle et 40 en terrasse, l'auberge sert une soixantaine de repas par jour, avec un ticket moyen de 13,5 € le midi et 30 € le soir et le week-end. Ouverte 7 jours sur 7, elle emploie cinq personnes dont le patron, rémunéré au service.
"Convivialité et bonne chère"
"Nous jouons la carte de la cuisine traditionnelle limousine, riche de ses apports en viande et produits du terroir, avec ses labels, ses producteurs du cru et ses recettes, dévoile Pascal Granet. Nous avons des projets d'agrandissement, de salle pour séminaire, de développement de la terrasse, etc. Nous faisons le plein le midi avec des ouvriers qui aiment les assiettes pleines, ce que nous proposons, et le dimanche avec des repas de famille. Convivialité et bonne chère sont au menu, avec parfois des soirées musicales. Nous continuons d'écrire l'histoire de ce restaurant qui bénéficie d'un passage idéal et régulier, et nous ne regrettons pas d'avoir tenté l'aventure."
Publié par Jean-Pierre GOURVEST