"Il est de plus en plus exaspérant pour les PME de constater
l'arrivée de concurrents privés ou publics qui, grâce à des régimes sociaux ou
fiscaux dérogatoires ou à des aides publiques, prennent des parts de marchés en
faisant baisser les prix" estime la CPME qui a travaillé avec 22 fédérations
professionnelles adhérentes à l'élaboration de pistes pour un « rééquilibrage des relations entre les
acteurs et endiguer les distorsions de concurrence ». L'hôtellerie et la restauration ne sont pas les seuls secteurs à subir ces distorsions, le bâtiment, l'événementiel, les services à la personne et bien d'autres domaines en souffrent. Concernant l'hébergement,
la CPME propose ainsi un renforcement des contrôles et des sanctions des
plateformes numériques par les services de l'Etat pour pratiques commerciales
trompeuses. Cette demande est portée par l'hôtellerie traditionnelle et de
plein air « qui regrettent l'absence
de mesures coercitives à l'encontre des pratiques pourtant assurément
anticoncurrentielles, des plateformes de type agences de voyage en ligne 'OTA',
notamment en ce qui concerne le cryptage des e-mails, la parité dans les
contrats 'preferred' et les modalités de classement des établissements. »
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